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Préparation du Royaume-Uni face à la mpox
Au cours d’une récente réunion, les ministres britanniques ont examiné la préparation du Royaume-Uni à répondre à la montée des cas de mpox, suite à la déclaration d’une urgence de santé publique mondiale. Cette maladie, qui a été liée à plus de 17 000 cas et 571 décès en Afrique cette année, a été exacerbée par l’émergence d’une nouvelle variante clade 1b, identifiée pour la première fois en République Démocratique du Congo.
État actuel des infections
Bien que la variante ait été détectée dans des pays voisins d’Afrique, ainsi qu’en Suède et au Pakistan, aucun cas n’a encore été enregistré au Royaume-Uni. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi dernier qu’une épidémie de cette souche représente désormais une « urgence de santé publique de portée internationale ».
Réunion des ministres
Le chancelier du Duché de Lancaster, Pat McFadden, a organisé une rencontre avec des ministres des départements de la Santé et des Affaires étrangères, ainsi qu’avec Chris Whitty, le médecin-chef du Royaume-Uni. Cette réunion visait à « s’assurer que des plans adéquats sont en place pour faire face à d’éventuels cas », selon les déclarations de Downing Street.
Impact potentiel de la maladie
Bien que la souche n’ait pas encore été détectée au Royaume-Uni, le professeur Paul Hunter, expert en maladies infectieuses, a indiqué à Sky News qu’il est « très probable » qu’une personne porte déjà le virus. Selon lui, il faudra probablement quelques semaines pour confirmer cela, le temps que les symptômes apparaissent et que les personnes consultent un médecin.
Transmission et vaccination
La mpox entraîne la formation de lésions sur le visage et d’autres parties du corps, se propageant principalement par contact direct avec les fluides de ces lésions lors de relations sexuelles. Cependant, la maladie peut également se transmettre par d’autres types de contact peau à peau, ainsi que par la toux ou les éternuements d’une personne infectée lorsqu’elle se trouve à proximité. Il est également possible de contracter le virus en touchant des vêtements, des draps ou des serviettes utilisés par une personne atteinte de mpox.
Des vaccinations pour la mpox, précédemment connue sous le nom de monkeypox, sont actuellement disponibles à Londres et Manchester, avec deux groupes éligibles pour le vaccin selon le NHS. Le premier groupe inclut les hommes homosexuels, bisexuels ou ceux ayant des relations avec d’autres hommes et ayant de nombreux partenaires. Le second groupe comprend le personnel travaillant dans des établissements de rencontre.
Afin de protéger la population, environ 120 000 doses de vaccin ont été administrées depuis septembre dernier, dont 78 000 premières injections et 42 000 secondes. L’agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA) continue de faire évoluer les critères d’éligibilité pour le vaccin.
Information complémentaire sur la maladie
En plus des lésions remplies de pus, les symptômes de la mpox peuvent inclure une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des douleurs au dos, et une éruption cutanée. Selon le gouvernement britannique, la plupart des personnes infectées se rétablissent en quelques semaines sans traitement, bien que des cas graves puissent nécessiter un traitement antiviral.