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Les dangers des boissons végétales selon l’OMS et comment les éviter

par michelle
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Les dangers des boissons végétales selon l’OMS et comment les éviter

Selon un rapport publié le 28 juin par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Réseau mondial de l’iode, la popularité croissante des substituts végétaux (boissons et desserts au soja, chanvre, coco, etc.) en Europe pourrait exposer à un risque de carence en iode. Les deux organisations estiment que le fait de substituer lait, produits laitiers et poisson par des produits végétaux contribue à la persistance et à l’augmentation de l’apport insuffisant en iode dans la région européenne de l’OMS.

Le lait et les produits laitiers, sources importantes d’iode

L’OMS rappelle que le lait et les produits laitiers constituent des sources importantes d’iode dans de nombreux pays d’Europe occidentale et centrale, en particulier pour les enfants. Les femmes enceintes sont également à risque de carence, car leurs besoins en iode sont plus importants que ceux de la population générale.

Des animaux d’élevage complémentés en iode

L’OMS indique que si les produits laitiers sont riches en iode, c’est parce que l’alimentation des animaux d’élevage est elle-même enrichie en iode. Quant aux poissons, l’iode qu’ils contiennent provient évidemment de l’eau de mer.

De fait, comme la consommation de produits laitiers diminue au profit d’alternatives végétales, les apports en iode diminuent et le risque de carence en iode augmente, avertit l’OMS.

Le sel iodé, une source importante

L’OMS souligne que l’iodation du sel reste la principale stratégie pour garantir aux Européens un apport suffisant en iode. Mais le sel que nous consommons provient en fait majoritairement des produits transformés ou ultratransformés (pain, produits préparés, plats cuisinés…), dans lesquels le sel utilisé n’est pas systématiquement iodé. “Des études de marché ont récemment révélé que seulement 9 % du sel contenu dans les produits alimentaires transformés en Allemagne et 34 % en Suisse étaient iodés. Dans 24 pays où l’iodation est facultative ou inexistante, les aliments de consommation courante sont souvent produits avec du sel non iodé”, avertit l’OMS.

L’antenne européenne de l’Organisation mondiale de la santé lance ainsi un appel urgent en faveur de l’enrichissement en iode du sel et des boissons et desserts végétaux. Ainsi, s’il faut évidemment consommer moins de sel, notamment en limitant sa consommation d’aliments ultratransformés, il faut conserver un sel de table iodé, que l’on consommera avec modération, pour son apport en iode.

Problèmes de thyroïde et autres risques sanitaires

La carence en iode n’est pas sans danger pour la santé. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), elle est associée à une augmentation de volume de la thyroïde avec l’apparition d’un goitre. Les formes sévères de carence peuvent conduire à une hypothyroïdie et provoquer fatigue, sensibilité au froid, prise de poids, etc. Lorsqu’elle n’est pas soignée, l’hypothyroïdie peut également avoir des conséquences sur la santé cardiaque et augmenter le risque cardiovasculaire.

L’apport en iode est particulièrement important pour le fœtus, avant et pendant la grossesse, pour le développement cérébral, ainsi que pour les jeunes enfants. Le concept du “crétin des Alpes”, une insulte bien connue du Capitaine Haddock, désigne des enfants présentant une déficience intellectuelle due à un manque d’iode. Ce syndrome est très rare de nos jours grâce à notre alimentation riche en sel.

Besoins en iode et comment les couvrir

Les apports satisfaisants (AS) en iode varient selon l’âge et les situations physiologiques. L’Anses les estime à :

  • 90 μg/j pour les enfants de moins de 10 ans,
  • 120 μg/j pour les enfants de 11 à 14 ans,
  • 130 μg/j pour les enfants de 15 à 17 ans,
  • 150 μg/j pour les adultes de 18 ans et plus,
  • 200 μg/j pour les femmes enceintes et allaitantes.

Parmi les aliments les plus riches en iode, après le sel de table iodé, citons les produits de la mer (poissons, crustacés, algues…), mais aussi les produits laitiers, qui représentent 20 % de nos apports en iode.

Il est également possible d’enrichir son alimentation en iode en consommant des compléments alimentaires à base d’algue (wakamé, nori, laitue de mer, mais pas la spiruline, cultivée en bassins d’eau douce). Ces compléments sont toutefois à prendre uniquement sur avis médical, car le risque de surcharge en iode existe également, et certaines pathologies comme les problèmes de thyroïde, l’insuffisance rénale ou cardiaque peuvent contre-indiquer ce type de complément.

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