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France
La Situation des Biosimilaires en France
Publié hier à 19:25, mis à jour il y a 13 heures.
En France, un médicament générique doit être vendu dans les pharmacies à un prix inférieur de 60 % par rapport au médicament princeps qu’il reproduit. Cependant, le modèle économique des biosimilaires, qui sont leurs équivalents biologiques, se retrouve confronté à des défis similaires.
Des Défis Croissants pour les Génériques
Le secteur des médicaments génériques traverse une période difficile, avec une rentabilité qui a basculé dans le rouge pour la première fois. En effet, alors que cette rentabilité était de 0,3 % en 2021, elle s’établit désormais à -1,5 % en 2023. Cette situation alarmante soulève des inquiétudes parmi les fabricants de biosimilaires, qui craignent de subir un sort analogue.
L’Impact de la Clause de Sauvegarde
Un facteur aggravant pour les fabricants est la « clause de sauvegarde », qui fonctionne comme une taxe sur les laboratoires pharmaceutiques. Cette clause, mise en place pour contrôler l’augmentation des dépenses de médicaments, affecte également les producteurs de génériques et de biosimilaires depuis 2019. Initialement, cette taxe représentait 120 millions d’euros en 2021, mais elle a rapidement grimpé à 200 millions d’euros en 2022, et atteint 300 millions d’euros récemment.
Perspectives d’Avenir pour les Biosimilaires
Avec ces pressions financières croissantes, l’avenir des biosimilaires en France semble incertain. Les fabricants doivent naviguer dans un environnement économique de plus en plus fragile tout en tentant de répondre aux besoins de santé publique. Les mesures en faveur de la rentabilité des médicaments génériques et biosimilaires seront cruciales pour assurer leur pérennité sur le marché.