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Droits des femmes : inquiétude du Planning familial face aux justifications gouvernementales
Le gouvernement français est actuellement sous le feu des critiques concernant le maintien des droits acquis, notamment en ce qui concerne l’IVG, les droits des femmes et les droits LGBT. La présidente du Planning familial, Sarah Durocher, a exprimé son inquiétude face à ces justifications offertes par le nouveau Premier ministre, Michel Barnier.
Les déclarations du Premier ministre
Lors de son discours annoncé dimanche dernier, Michel Barnier a promis que les droits acquis sur des enjeux sociaux cruciaux tels que l’IVG et les droits des femmes seraient préservés. Toutefois, plusieurs membres de son gouvernement, dont Bruno Retailleau, ont un historique de vote contre des mesures comme l’inscription de l’IVG dans la Constitution ou l’interdiction des thérapies de conversion pour les personnes LGBT. Cette incohérence suscite des interrogations, particulièrement chez les défenseurs des droits.
L’inquiétude du Planning familial
Sarah Durocher a déclaré sur franceinfo : « À la vue du gouvernement, je suis très inquiète, le Planning familial est très inquiet ». Elle a souligné qu’il ne fallait pas « stagner » sur les questions relatives à l’avortement et à la contraception. Selon elle, il est crucial d’améliorer le parcours des femmes concernant l’avortement, et d’adopter une politique volontariste dans ce domaine, ce qui semble absent pour le moment.
Les signaux alarmants sur les droits LGBT
La présidente a également exprimé ses préoccupations concernant les droits LGBT, signalant « des signaux très inquiétants ». Ces préoccupations sont amplifiées par la crainte d’un éventuel recul sur les droits acquis, des sujets qui restent sensibles et nécessitent une attention particulière de la part des décideurs politiques.
Actions à venir du Planning familial
Dans les mois à venir, le Planning familial prévoit de faire des propositions pour améliorer l’accès aux droits. Sarah Durocher a averti que l’organisation s’apprête à publier son baromètre, coïncidant avec les 50 ans de la loi Veil. Elle a ajouté : « On attend une politique forte avec des moyens pour les associations et du service public supplémentaire ».
Face à ces enjeux, le Planning familial souhaite voir des actions concrètes émerger de la part des politiques afin de garantir la préservation et l’amélioration des droits des femmes et des droits LGBT en France.