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Dans un monde où la santé mentale demeure un sujet délicat, le livre *I Want to Die But I Want to Eat Tteokbokki* de Baek Sehee offre un aperçu poignant des luttes personnelles liées à la dépression. Ce récit autobiographique, traduit du coréen par Anton Hur, s’appuie sur des transcriptions de séances de thérapie pour explorer les nuances de la santé mentale.
Une vie apparemment parfaite
Baek Sehee semble mener une vie idéale : elle est responsable des médias sociaux dans une maison d’édition, partage sa vie avec un partenaire et s’occupe de chiens adorables. Cependant, derrière cette façade, elle lutte contre une sensation d’engourdissement et d’angoisse qui la pousse à consulter un psychiatre. Celui-ci lui diagnostique une dysthymie, une forme chronique de dépression persistante.
Les séances de thérapie comme fil rouge
Le livre est construit autour des dialogues entre Baek Sehee et son psychiatre. Ces échanges révèlent ses espoirs, ses peurs et ses jugements sur elle-même et les autres. Elle se sent perdue et sans valeur, et doit confronter ses préjugés tout en naviguant dans son anxiété. Chaque chapitre aborde un aspect différent de sa lutte, qu’il s’agisse de son estime de soi ou de la recherche du bon traitement médicamenteux.
Une plongée dans la santé mentale
*I Want to Die But I Want to Eat Tteokbokki* offre une vue intime de l’impact de la santé mentale sur la vie quotidienne. Baek Sehee partage ses progrès et ses rechutes, soulignant les jours où l’espoir l’emporte sur le désespoir, et ceux où elle se sent submergée par ses troubles. La dernière partie, intitulée « Postscript: Reflections on Life Following Therapy », laisse entendre un espoir de continuité dans son cheminement vers la guérison.
Une suite révélatrice
Dans *I Want to Die But I Still Want to Eat Tteokbokki*, Baek Sehee poursuit son récit, s’aventurant plus profondément dans ses luttes. On y découvre qu’elle envisage même le recours à l’automutilation et le suicide, ce qui conduit son psychiatre à lui recommander une hospitalisation. Cependant, la structure lui conseille de rentrer chez elle, estimant qu’elle se rétablira mieux dans son environnement habituel.
La prise de conscience de soi
Les séances avec son psychiatre évoluent, se concentrant moins sur une « légère » dépression mais plutôt sur les raisons profondes de sa détresse. Baek Sehee commence à prendre sa santé mentale au sérieux, réalisant que sa vie mérite d’être défendue. Elle prend conscience de la gravité de sa dépression et de la nécessité de combattre ses démons intérieurs.
Une lecture essentielle
Ces deux ouvrages sont complémentaires et permettent de saisir toute la complexité de la lutte de Baek Sehee contre la maladie mentale. Alors que le premier livre semble conclure sur une note optimiste, le second révèle une acceptation plus réaliste et nuancée des défis à venir. La sincérité de Baek Sehee inspire l’espoir et rappelle que la guérison est un chemin souvent semé d’embûches, mais toujours possible.