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Un enjeu majeur : La dépression chez les femmes
Une femme sur cinq fera l’expérience de la dépression au cours de sa vie, et ce trouble affecte davantage les femmes, notamment dans la fleur de l’âge, entre la puberté et la ménopause. Des facteurs à la fois hormonaux et socioculturels pourraient expliquer ce mal-être spécifique.
Qu’est-ce que la dépression ?
La dépression est un trouble de l’humeur défini par le DSM V, classifiant un état de tristesse accrue, une perte d’intérêt, une difficulté à se projeter dans l’avenir et un repli sur soi. Les symptômes dépressifs, s’ils durent plus de deux semaines, sont considérés comme un épisode dépressif caractérisé.
Symptômes dépressifs chez les femmes
Chez les femmes, les manifestations dépressives peuvent revêtir un caractère atypique, telles que la dissociation, des douleurs chroniques comme des migraines, une fatigabilité excessive ou des difficultés de concentration. Ces symptômes nécessitent une attention particulière et une prise en charge adéquate.
Un risque équivalent chez les sexes
Tous deux, hommes et femmes, sont exposés aux mêmes risques liés à la dépression, incluant la menace du suicide, de même que la dégradation de la vie quotidienne et des problèmes socioprofessionnels. Une prise en charge précoce par un professionnel de l’aide psychologique est essentielle.
La prévalence de la dépression chez les femmes
Les femmes sont diagnostiquées avec la dépression deux fois plus que les hommes. Cela pourrait s’expliquer par leur disposition à s’exprimer et à demander de l’aide, reconnaissant la nécessité de traiter leurs difficultés émotionnelles.
Facteurs hormonaux influents
La dépression chez les femmes peut être liée à des facteurs hormonaux. Les fluctuations des hormones comme les œstrogènes et la progestérone peuvent aggraver les symptômes dépressifs, surtout lors de la puberté, de la grossesse, et à la ménopause.
Conséquences sociales de la dépression
Les femmes font également face à des pressions socioculturelles importantes : violences physiques et psychologiques, inégalités salariales, et une charge mentale souvent disproportionnée. Ces facteurs aggravent leur état de vulnérabilité face à la dépression.
Réflexions finales
Les femmes montrent une prédisposition à l’analyse et à la rumination des événements traumatiques, ce qui augmente le risque de dépression. La prise de conscience de cette réalité et l’accès à un soutien psychologique est indispensable pour atténuer ces effets.