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# Découvrez les Bienfaits de l’Haltérophilie pour Perdre du Poids et Gagner du Muscle
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<h2>Haltérophilie : de quoi parle-t-on ? En quoi consistent l’arraché et l’épaulé-jeté ?</h2>
<p>Si l’haltérophilie reste aujourd’hui encore peu connue du grand public, cette discipline, présente aux Jeux Olympiques, possède de nombreux bienfaits pour la santé. Ce n’est pas un hasard si ce sport fait aujourd’hui partie des exercices incontournables des "boot camps" aux États-Unis et du Crossfit®.</p>
<p>L’haltérophilie est une <a href="https://www.santemagazine.fr/beaute-forme/sport">discipline sportive</a> qui consiste à lever des poids au-dessus de sa tête. En compétition, deux épreuves sont évaluées : l’arraché et l’épaulé-jeté.</p>
<blockquote><p>« L’arraché consiste à monter la barre à bout de bras d’un seul geste, tandis que le mouvement de l’épaulé-jeté passe par l’épaulement de la barre avant de la jeter. » - Dr Fabrice Kuhn, médecin du sport.</p></blockquote>
<p>Lors des compétitions, chaque athlète a trois tentatives pour soulever la barre la plus lourde possible. Le score final est obtenu en additionnant les meilleurs résultats de chaque épreuve.</p>
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<h2>À qui s’adresse l’haltérophilie ?</h2>
<p>Petit ou grand, mince ou costaud, homme ou femme : l’haltérophilie s’adresse à tous ! En revanche, certains physiques sont plus avantagés que d’autres. « Les <strong>petits gabarits</strong> avec des segments courts auront plus de facilités », reconnaît l’ancien médecin de l’équipe de France d’haltérophilie. « Néanmoins, tout le monde peut s’exprimer. L’haltérophilie nécessite des qualités à la fois de force musculaire, mais aussi d’explosivité, de technique et de souplesse. C’est bien plus qu’un sport de force ! »</p>
<h3>Quelles sont les catégories de poids chez l’homme et la femme ?</h3>
<p>L’haltérophilie est un <strong>sport à catégorie de poids</strong>. Pour les prochains Jeux Olympiques de Paris 2024, les catégories sont les suivantes :</p>
<ul>
<li>moins de 49 kilos à plus de 81 kilos chez la femme;</li>
<li>moins de 61 kilos à plus de 102 kilos chez l’homme.</li>
</ul>
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<h2>Quelle est la différence entre l’haltérophilie et la musculation ? Quels sont les muscles sollicités ?</h2>
<p>L’<strong>haltérophilie</strong> est un sport complet qui permet de faire travailler à la fois les membres inférieurs, mais aussi le dos, les abdominaux et les bras.</p>
<blockquote><p>« Tout le corps travaille. Pour attraper la barre, les athlètes doivent se mettre en flexion et avoir des jambes, un dos et des abdominaux très solides. » - Dr Fabrice Kuhn</p></blockquote>
<p>Quant à la <strong>musculation</strong>, axée sur la construction de la masse musculaire, le travail se concentre principalement sur des exercices d’isolation pour cibler les différents groupes de muscles ou sur <a href="https://www.santemagazine.fr/videos/forme/des-exercices-pour-renforcer-les-jambes-877044">des squats</a>, des développés couchés et des soulevés de terre. « La musculation peut également s’effectuer au poids du corps, c’est-à-dire sans matériel, ou avec des machines de musculation », ajoute le Dr Kuhn.</p>
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<h2>Est-ce que l’haltérophilie fait perdre du poids ?</h2>
<p>L’haltérophilie ne fait pas directement perdre du poids, mais <strong>elle permet de gagner en masse musculaire</strong> et d’améliorer son métabolisme. Selon une étude publiée dans le <em>Canadian Journal of Applied Sport Sciences</em>, les sujets pratiquant l’haltérophilie pendant huit semaines ont perdu en moyenne 6 % de graisse corporelle et ont gagné 4 % de masse musculaire sèche. <strong>En clair, on affine sa silhouette !</strong> Bonus : les sportifs ont vu leur pouls baisser de 8 % au repos et leur pression artérielle systolique diminuer de 4 %.</p>
<p>Un travail publié dans le <em>Journal of Strength and Conditioning Research</em> a également montré que les femmes ménopausées qui ont participé à un programme d’entraînement en résistance de 12 semaines ont connu une augmentation significative de leur taux métabolique au repos.</p>
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<h2>Haltérophilie : comment débuter la discipline sportive ? Quels sont les exercices ?</h2>
<p>Envie de vous mettre à l’haltérophilie ? L’entraînement doit être très progressif. « Les enfants débutent souvent la discipline avec une barre à vide, confie le Dr Kuhn. On peut commencer avec un manche à balai afin d’apprendre le mouvement et ensuite on soulève des poids très légers. C’est un <strong>sport très technique</strong> : avant d’acquérir de la force, il faut d’abord acquérir le geste afin d’éviter de se blesser.</p>
<p>Pour s’entraîner efficacement, mieux vaut se rapprocher d’un club d’haltérophilie. « La technique est primordiale, rappelle la Fédération française d’haltérophilie-musculation. Il est important de travailler avec un entraîneur qualifié qui peut vous guider dans l’apprentissage des mouvements appropriés. Une fois le geste maîtrisé, augmentez progressivement la charge de poids que vous soulevez, en travaillant sur des séries et des répétitions spécifiques pour vous aider à atteindre vos objectifs.</p>
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<h2>Pourquoi doit-on faire de l’haltérophilie ? Quels sont ses bienfaits ?</h2>
<p>L’haltérophilie améliore le système cardiovasculaire et participe surtout au renforcement musculaire global. « Dans l’haltérophilie, on travaille toutes les chaînes musculaires - antérieures, postérieures et latérales – ainsi que la souplesse et la coordination. C’est vraiment une discipline complète, très intéressante pour l’organisme », assure le médecin.</p>
<h3>Quelles sont les contre-indications ?</h3>
<p>Il y a très peu de contre-indications à la pratique de l’haltérophilie. « Si vous soulevez beaucoup de poids sans vous y être préparé, cela va être compliqué mais si vous y allez progressivement avec une bonne technique, il n’y aura pas de problème, confirme le Dr Kuhn. C’est la même chose que dans beaucoup de disciplines sportives, à la différence qu’en haltérophilie, le risque de blessure peut être plus rapide en cas d’erreur technique ! »</p>
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<h2>Haltérophilie vs power lifting : quelle est la différence ?</h2>
<p>Le power lifting (ou force athlétique en français) est une autre <strong>discipline de force</strong>. Il se compose de trois mouvements : la flexion de jambe (squat), le développé-couché et le soulevé de terre. « La pratique en compétition consiste à réaliser une charge maximale sur chaque mouvement, détaille la Fédération française de force. L’athlète dispose de trois essais. Le meilleur des trois essais est retenu pour calculer un total et déterminer le vainqueur dans chaque catégorie.</p>
<p>Il existe deux formes de pratiques compétitives :</p>
<ul>
<li>La pratique sans équipement d’assistance qui n’autorise rien d’autre que des genouillères, des bandes de poignets et une ceinture de force;</li>
<li>La pratique avec matériel d’assistance (maillots ultra-rigides, combinaisons, bandes de genoux…) qui permet de manipuler des charges beaucoup plus lourdes mais nécessite aussi une formation plus longue.</li>
</ul>
<blockquote><p>« À la différence de l’haltérophilie, dans la force athlétique on travaille beaucoup plus la force et moins l’explosivité et la technique », conclut le Dr Fabrice Kuhn.</p></blockquote>
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