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Ces personnes présentent un risque accru de symptômes de Parkinson

par michelle
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Les groupes à risque accru de symptômes de Parkinson

Tremblements, raideur musculaire, mouvements lents… Si ces symptômes sont ceux qui caractérisent les malades de la maladie de Parkinson, d’autres personnes pourraient avoir un risque accru de les développer. Il s’agit des personnes atteintes d’autisme ainsi que des « personnes âgées souffrant de diverses déficiences intellectuelles », selon une étude récemment publiée dans la revue scientifique Nature le 28 mai 2024.

Des résultats frappants

Selon les auteurs, cette étude représente « la plus grande étude de ce type ». Elle a été menée aux États-Unis auprès de près de 245 000 personnes âgées de 45 ans et plus. Près de 10 % des participants étaient atteints d’autisme, et le reste souffrait d’une déficience intellectuelle, ou des deux. Les chercheurs ont ainsi révélé qu’environ 6 % des participants atteints d’autisme, mais aussi des personnes présentant une déficience intellectuelle avaient été diagnostiqués de « parkinsonisme », c’est-à-dire des symptômes caractéristiques de la maladie de Parkinson.

Un risque trois fois supérieur

Pour les personnes qui souffraient d’autisme et de déficience intellectuelle, le chiffre s’élevait à 7,3 %. « Ces taux sont beaucoup plus élevés que dans la population générale, où entre 0,11 % et 1,85 % des personnes du même groupe d’âge présentent des symptômes semblables à ceux de la maladie de Parkinson », précisent les chercheurs. Le parkinsonisme pourrait donc être lié à l’autisme et aux déficiences intellectuelles par un aspect non encore identifié.

Les liens incertains entre autisme et Parkinson

Des études antérieures, bien qu’effectuées sur un nombre moindre de participants, avaient déjà révélé que les personnes autistes présentent des taux disproportionnés de parkinsonisme par rapport à la population générale. « De nombreux autistes, lorsqu’ils sont jeunes, présentent des symptômes moteurs ou des problèmes de fonctionnement moteur. Nous voulons déterminer s’il s’agit d’un parkinsonisme, d’un ensemble plus large de ces caractéristiques motrices, ou d’un processus neurodégénératif, » a expliqué Gregory Wallace, co-auteur de l’étude et neuropsychologue du développement.

De plus, des recherches génétiques avaient « montré que l’autisme est lié à des mutations » d’un gène « associé à la maladie de Parkinson ».

Globalement, les chercheurs avouent un manque de connaissances scientifiques sur « les effets sur la santé des adultes autistes lorsqu’ils vieillissent ». « Si nous en savons si peu à ce sujet, et si cette étude n’en est qu’à ses débuts, c’est en partie parce que nous en savons si peu sur le vieillissement et l’autisme en général, » a déclaré Grégory Wallace.

Implications et réflexions futures

Ces résultats soulèvent de nombreuses questions sur les soins à long terme pour les personnes autistes et celles présentant des déficiences intellectuelles. Les chercheurs appellent à davantage d’études pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents et pour définir des approches thérapeutiques efficaces. Il est également crucial de sensibiliser les professionnels de la santé à ces risques afin d’assurer une prise en charge adaptée.

Le parkinsonisme, en tant que condition distincte, nécessite lors du diagnostic une évaluation précise pour éviter les confusions avec d’autres troubles moteurs. Les familles et les soignants doivent être informés des signes avant-coureurs afin de réagir rapidement et efficacement.

Témoignages et vécu

Julien, 41 ans, vivant avec la maladie de Parkinson, partage son expérience : « Les premiers signes sont apparus il y a cinq ans avec des tremblements légers et une fatigue continue. Au début, je ne pensais pas que c’était grave. Mais après plusieurs mois, les symptômes se sont aggravés. C’est alors que j’ai consulté un spécialiste et reçu mon diagnostic. Au-delà des traitements médicaux, le soutien familial et les activités physiques adaptées jouent un rôle essentiel dans mon quotidien. »

Les témoignages comme celui de Julien sont précieux car ils permettent de mieux comprendre les défis quotidiens et d’adapter les soins en conséquence.

Conclusion de l’étude

En conclusion, l’étude souligne la nécessité d’une meilleure compréhension des liens entre l’autisme, les déficiences intellectuelles et le parkinsonisme. Une détection précoce et une meilleure sensibilisation des professionnels de santé sont essentielles pour améliorer la qualité de vie des personnes touchées et leurs familles.

Cette recherche ouvre la voie à de nouvelles pistes d’investigation pour comprendre les mécanismes neurobiologiques communs et développer des stratégies de prévention et de traitement plus efficaces.

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