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Évolution de l’alimentation des athlètes aux Jeux Olympiques : un voyage culinaire surprenant
Depuis les premiers Jeux Olympiques modernes en 1896 à Athènes, l’alimentation des athlètes a connu une transformation remarquable. Une étude menée par l’université Oberta en Catalogne révèle des pratiques alimentaires surprenantes qui ont évolué au fil des décennies, de l’ère des mythes grecs aux approches scientifiques actuelles. Plongeons dans l’histoire fascinante de la nourriture sportive et découvrons comment elle a façonné les performances des compétiteurs.
Les croyances anciennes et les pratiques alimentaires étranges des JO de 1896
Lors des JO de 1896, les athlètes s’accrochaient encore aux traditions anciennes imprégnées de mythes grecs. Une chercheuse de l’université catalane révèle qu’à cette époque, certains sportifs croyaient que manger des pattes de chèvre leur conférerait la force légendaire d’un bouc. Ces pratiques désuètes illustrent l’héritage culturel profondément enraciné dans les premières compétitions Olympiques.
La révolution de la nutrition aux Jeux Olympiques : des boulettes de riz aux protéines végétales
Au fil des éditions des JO, l’alimentation des athlètes a évolué vers une approche plus scientifique. En 1964, lors des Jeux de Tokyo, l’entraîneur de l’équipe nationale japonaise de Volleyball féminin a mis en avant l’importance de la nutrition en faisant connaître le régime à base de boulettes de riz et de poisson de ses joueuses, marquant ainsi un tournant dans la perception de la cuisine japonaise.
En 1988, lors des JO à Séoul, la Corée du Sud a saisi l’occasion pour promouvoir la richesse de sa cuisine, mettant en lumière des mets emblématiques tels que le kimchi, contribuant à faire rayonner sa gastronomie à l’échelle mondiale.
Paris 2024 : le tournant vers une alimentation durable et végétale
A l’approche des Jeux Olympiques de Paris en 2024, le Comité International Olympique met en avant l’importance de l’alimentation, faisant de la production locale, de la réduction des déchets et de la promotion des protéines végétales des priorités. Cette orientation vers une alimentation durable et respectueuse de l’environnement témoigne de l’évolution des mentalités et des exigences nutritionnelles dans le monde du sport de haut niveau. Les JO de Paris pourraient bien marquer un nouveau chapitre dans l’histoire de la nutrition sportive.