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6 symptômes à surveiller pouvant indiquer une maladie gynécologique

par michelle
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6 symptômes à surveiller pouvant indiquer une maladie gynécologique

6 symptômes à surveiller pouvant indiquer une maladie gynécologique

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes non-ménopausées. Provoqué par un dérèglement ovarien ou cérébral, le SOPK se caractérise par une production excessive d’androgènes – et, en particulier, de testostérone.

En France, environ 1 femme sur 10 souffre d’un syndrome des ovaires polykystiques. Outre ses nombreux symptômes (hyper-pilosité, acné, chute des cheveux…), le SOPK est responsable d’une infertilité chez environ 50 % des patientes.

Interrogée par nos confrères américains de Eating Well, le Dr. Somi Javaid (une gynécologue américaine) a dressé la liste de 6 symptômes qui doivent faire penser à un syndrome des ovaires polykystiques et nous amener à prendre rapidement rendez-vous chez un médecin :

  1. De l’acné
  2. Une perte de cheveux
  3. Des poils qui poussent
  4. Une prise de poids
  5. Des cycles menstruels irréguliers
  6. Des douleurs chroniques

De l’acné

Le syndrome des ovaires polykystiques est souvent à l’origine d’une acné. On peut également observer l’apparition d’un acanthosis nigrigans (AN). Cette dermatose rare se caractérise par des « taches » grisâtres au niveau des aisselles, du cou et/ou de l’aine. En fait, l’acné liée au SOPK tend à être persistante et difficile à traiter avec des méthodes traditionnelles. Si vous remarquez une aggravation soudaine ou persistante de votre acné, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé pour une évaluation complète.

Une perte de cheveux

Des cheveux qui tombent et/ou qui deviennent anormalement fins et cassants peuvent signaler la présence d’un SOPK. Attention, il peut aussi être question d’une carence en fer – dans tous les cas, un rendez-vous chez le médecin s’impose pour évaluer et traiter la cause sous-jacente. La perte de cheveux due au SOPK est généralement due à des niveaux élevés d’androgènes, les hormones mâles qui sont produites en excès dans cette condition. Si vous remarquez une chute de cheveux excessive ou des changements dans la texture de vos cheveux, n’hésitez pas à consulter.

Des poils qui poussent

L’hyper-pilosité est un symptôme classique du SOPK. Les poils peuvent pousser et/ou s’épaissir au niveau du menton, au-dessus de la lèvre supérieure, sous le nombril… Ce phénomène, connu sous le nom d’hirsutisme, est causé par l’excès d’androgènes dans le corps. Il peut être particulièrement stressant pour beaucoup de femmes, affectant non seulement le physique mais aussi l’état émotionnel. Des traitements à base d’hormones et d’épilation peuvent aider à gérer les symptômes, mais une consultation médicale est essentielle pour un plan de traitement adapté.

Une prise de poids

Lorsqu’elle est inexpliquée, une prise de poids chez la femme peut être liée à un syndrome des ovaires polykystiques. Le SOPK perturbe le métabolisme et peut conduire à une résistance à l’insuline, rendant la gestion du poids particulièrement difficile. En plus de la prise de poids, cela peut augmenter le risque de développer des problèmes de santé comme le diabète de type 2. Une alimentation équilibrée, l’exercice régulier et parfois des médicaments sont nécessaires pour gérer cet aspect du SOPK. Parlez-en à votre médecin pour obtenir des conseils personnalisés.

Des cycles menstruels irréguliers

C’est encore un symptôme courant du SOPK. Des règles « en retard » (en l’absence de grossesse, bien sûr !) ou qui ne surviennent plus du tout (hors péri-ménopause) méritent un rendez-vous chez le gynécologue. L’irrégularité des cycles menstruels est due aux déséquilibres hormonaux qui empêchent l’ovulation régulière. Certaines femmes peuvent avoir moins de huit cycles menstruels par an, tandis que d’autres peuvent ne pas avoir de règles du tout. Un suivi médical est essentiel pour évaluer ce symptôme, car il peut également affecter la fertilité à long terme.

Des douleurs chroniques

Lorsque les douleurs chroniques sont inexpliquées et apparaissent surtout au niveau du bas-ventre, on peut penser à un SOPK. Ces douleurs sont souvent liées à l’inflammation des ovaires et peuvent être très invalidantes. En plus des douleurs abdominales, certaines femmes éprouvent des douleurs pendant les rapports sexuels ou des douleurs pelviennes persistantes. Une évaluation médicale est cruciale pour exclure d’autres conditions et pour obtenir un traitement approprié. Des médicaments anti-inflammatoires et des modifications du mode de vie peuvent aider à gérer cette douleur chronique.

Le syndrome des ovaires polykystiques est une condition complexe qui nécessite une attention médicale. Si vous présentez l’un de ces symptômes, il est important de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et un plan de traitement adapté. Prendre soin de votre santé féminine est essentiel pour votre bien-être global.

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