Sommaire
Ce soir, c’est un grand soir à marquer d’une pierre noire, plutôt que blanche. Les fans de The Cure, le groupe emblématique de rock alternatif, découvrent enfin l’album tant attendu intitulé Songs of a Lost World, après de nombreuses annonces et un lancement maintes fois repoussé.
Une ouverture poignante
Robert Smith, le charismatique chanteur du groupe, a ouvert le bal avec la chanson Alone, une complainte mélancolique qui souligne le ton sombre de cet album. Les compositions, au nombre de neuf, s’étendent sur environ cinquante minutes, alliant des sonorités qui rappellent l’essence du groupe tout en explorant de nouvelles directions.
Un processus créatif complexe
Depuis 2017, Robert Smith s’est engagé dans la création de cet album, envisagé comme un ultime hommage pour célébrer le quarantième anniversaire du groupe, fondé en 1978. Plusieurs pistes ont été explorées sans succès jusqu’à ce qu’une révélation lui permette de donner vie à Songs of a Lost World. L’album commence par Alone et se termine par Endsong, une structure qui semble réfléchir l’idée d’un cycle.
Des paroles évocatrices
Les paroles de Smith résonnent avec une profondeur émotionnelle. L’auditeur pourra s’identifier à des phrases comme We were always sure that we would stay the same but it all stops, qui évoquent la nostalgie et la peur du changement. La voix de Smith, à la fois puissante et vulnérable, permet de ressentir chaque mot avec une intensité rare.
Influences littéraires
Un aspect fascinant de cet album est son lien avec la poésie. La phrase This is the end of every song that we sing s’inspire d’un poème intitulé Dregs du poète anglais Ernest Dowson, connu pour ses thèmes de désespoir et de mélancolie. Cette influence littéraire enrichit les textes de Smith, ajoutant une couche de profondeur à l’expérience d’écoute.
Une œuvre testamentaire
Songs of a Lost World se présente ainsi comme un testament musical, un reflet des luttes passées et présentes. Robert Smith, à travers cet album, invite son public à contempler un monde en mutation, tout en célébrant ce qui a été perdu. L’album, à la fois personnel et universel, promet de toucher un large public avec ses thèmes intemporels.
La playlist de l’album
Voici les titres que l’on retrouve dans Songs of a Lost World :
- Alone
- And Nothing Is Forever
- A Fragile Thing
- Warsong
- Drone: Nodrone
- I Can Never Say Goodbye
- All I Ever Am
- Endsong