Les Palestiniens au Liban prêts à combattre Israël en cas de guerre imminente
Le camp de réfugiés de Shatila, Beyrouth, Liban – Les Palestiniens au Liban ont suivi avec une colère persistante l’assaut d’Israël sur Gaza et font face désormais à la perspective d’un sort similaire si Israël déclenche une guerre totale contre le groupe libanais du Hezbollah.
Hezbollah a aussitôt engagé Israël après le début de la guerre contre Gaza, qui a fait plus de 37 000 morts et déplacé presque toute la population.
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Le groupe libanais a déclaré à maintes reprises qu’il cesserait ses attaques contre Israël une fois qu’un cessez-le-feu serait en place à Gaza et qu’Israël mettrait fin à ses bombardements sur la population locale.
L’assaut d’Israël a suivi une attaque surprise dirigée par le Hamas contre des communautés et des avant-postes militaires israéliens le 7 octobre, au cours de laquelle 1 139 personnes ont été tuées et 250 prises en captivité.
Prêts à rentrer chez eux
Dans le camp de réfugiés palestiniens de Shatila à Beyrouth, de nombreuses personnes engagées dans des mouvements de résistance ont déclaré à Al Jazeera qu’elles n’avaient pas peur et se battraient pour soutenir le Hezbollah et l’ensemble de l’« axe de résistance » dans la région contre Israël.
Ils craignent cependant pour leurs familles et les civils, s’inquiétant qu’Israël cible délibérément des zones résidentielles densément peuplées au Liban, comme les camps palestiniens, où des dizaines de milliers de personnes vivent entassées les unes sur les autres.
« L’armée israélienne n’a pas d’éthique. Elle ne respecte pas les droits de l’homme ni ne prend en considération les droits des enfants », a déclaré Ahed Mahar, membre du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-GC) à Shatila.
« L’armée israélienne est motivée par la vengeance. »
Le FPLP-GC est présent dans les camps de réfugiés palestiniens à travers le Liban. Sur cette photo, des membres du FPLP-GC défilent lors d’une parade marquant la journée de Quds à Burj al-Barajneh le 14 avril 2023 [Mohamed Azakir/Reuters].