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4 films palestiniens au Festival du Film d’Ismaïlia, la guerre du Soudan à l’honneur
Les crises qui sévissent dans la région arabe et les douleurs de ses peuples dominent les activités du Festival du Film d’Ismaïlia pour les documentaires. Depuis son ouverture le 28 février dernier, les événements se succèdent pour aborder les tragédies vécues par la Palestine, le Soudan et la Syrie à la recherche d’un cinéma plus beau et d’un monde moins injuste.
Choix et critères des films
Concernant la sélection des films traitant des crises et des enjeux arabes, le président du Festival du Film d’Ismaïlia pour les documentaires, Issam Zakaria, a déclaré à Al Jazeera Net que « le critère principal de sélection reposait sur la qualité artistique, en plus des événements en direct, ou la présentation d’un sujet humanitaire d’intérêt lors de la phase de sélection. Il est également exigé que le film soit de qualité artistique élevée. ».
4 films palestiniens en compétition
Le festival, qui se déroule jusqu’au 5 mars, présente 4 films palestiniens dans différentes catégories. Dans la catégorie Long Métrage Documentaire, le film palestinien-qatari « La vie est belle », réalisé par Mohammed Jabali, donne un aperçu de l’expérience personnelle du réalisateur entre la Norvège et la bande de Gaza. Il expose la vie de ceux qui vivent sous l’occupation et la guerre, ainsi que ceux qui ont choisi de quitter la Palestine.
Mohammed Jabali a réussi à se réaliser en tant que photographe professionnel lors de son voyage à Gaza, puis en Norvège, affrontant ainsi de nouveaux défis pour améliorer sa situation sans renoncer à son identité de Palestinien ou devenir un réfugié.
Les femmes en Syrie
Le film syrien « Sous le ciel de Damas » aborde la question des femmes en Syrie après la guerre, mettant en lumière les violences et les injustices auxquelles elles sont confrontées. Les protagonistes Farah, Eliana, Inana, Sohair et Grace produisent et jouent une pièce de théâtre reflétant les réalités des femmes syriennes.
La société égyptienne en lumière
L’Égypte participe au festival avec 5 films abordant des questions sociales et de vie. Dans la catégorie Long Métrage Documentaire, le film « Samar… avant la dernière image », réalisé par Aya Youssef, relate l’histoire de Samar, vivant entre Le Caire et Dubaï, qui tente de reconstruire sa vie après avoir été victime d’une agression à l’acide par son ancien partenaire.
Présence forte des films égyptiens
Le film « Samar… avant la dernière image » a suscité beaucoup d’intérêt, en particulier grâce à sa pertinence sociale et à son impact positif sur le point de vue féminin. La qualité artistique élevée des films égyptiens cette année a renforcé leur représentativité au festival, offrant ainsi un large choix reflétant la diversité et la richesse de la cinématographie de la région.