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Michel Hazanavicius présente son nouveau projet cinématographique, une adaptation animée du livre *La Plus précieuse des marchandises* de Jean-Claude Grumberg, qui évoque la Shoah à travers l’histoire poignante d’un couple de Justes sauvant un bébé de la déportation. Ce film d’animation, qui sortira en salles le mercredi 20 novembre, vise à lutter contre l’oubli et à rendre hommage à l’humanité face à l’horreur.
Une œuvre personnelle
Dans une interview, Hazanavicius partage que la Shoah et les camps sont des sujets qui touchent profondément son histoire familiale, étant lui-même issu d’une famille de juifs d’Europe de l’Est. Cependant, il précise que ce thème n’est pas au cœur de l’intrigue, mais plutôt en toile de fond. « Je ne suis pas obsédé par le devoir de mémoire. Je ne suis pas historien, je suis un cinéaste, et mon métier, c’est le spectacle », déclare-t-il.
Une histoire universelle
La beauté du livre de Grumberg a profondément touché Hazanavicius, tout comme *Si c’est un homme* de Primo Levi l’avait fait auparavant. « Grumberg raconte une histoire déchirante sous des dehors de conte simple et universel », explique-t-il. Quand Patrick Sobelman lui a suggéré d’en faire un film d’animation, cela lui a semblé évident. La notion de transmettre cette histoire, un héritage en train de s’effacer, a résonné en lui.
Un film engagé contre l’oubli
Avec ce projet, Michel Hazanavicius cherche à éveiller les consciences et à rappeler l’importance de la mémoire collective à travers un format accessible et touchant. Ce film d’animation s’inscrit dans une volonté de rappeler les valeurs humaines et de préserver la mémoire des Justes, ces héros de l’ombre qui se sont battus contre l’injustice.