La mosaïque rayonne toujours dans une cité tunisienne depuis Rome
En parcourant la distance entre le théâtre romain de la ville d’El Jem dans le gouvernorat de Mahdia à l’est de la Tunisie et l’espace de « Dar El Jem pour la culture et le tourisme », vous pourriez vous imaginer entendre le bruit des batailles d’une révolution ancienne.
La capitale de la mosaïque
Le propriétaire de l’espace de Dar El Jem, Reda Hafidh, affirme que « la ville d’El Jem est la capitale de la mosaïque en Tunisie, peut-être même en Afrique, et que le musée d’El Jem abrite des œuvres de mosaïque romaine mondialement reconnues ».
La décadence des artisans
Concernant les artisans de la mosaïque, Hafidh a déclaré que « El Jem regorgeait de nombreux artisans spécialisés dans le mosaïque, avec plus de 400 ateliers dans la ville ».
La minutie de la mosaïque
Dans l’espace de Dar El Jem, selon Hafidh, « nous avons travaillé sur des mosaïques artistiques, en mélangeant cette technique avec d’autres tableaux d’artistes renommés, puis nous les avons développées en « micromosaïque » (mosaïque fine) ».
Le futur de l’artisanat
En ce qui concerne l’avenir de l’artisanat, Hafidh a assuré que « nous sommes convaincus que cet artisanat perdurera pour les années à venir, méritant notre attention, et j’espère qu’El Jem restera la capitale de la mosaïque, non seulement en Tunisie, mais dans le monde entier ».
Un amour pour l’artisanat
Dans l’espace de Dar El Jem, Fatma Mani, artisanne en mosaïque, travaille sur la création d’une mosaïque fine.
Elle a souligné que « ces petites œuvres suscitent de l’intérêt, et le travail de micromosaïque n’existe que dans le complexe (atelier et exposition) de Dar El Jem ».