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Des milliers d’artistes se mobilisent pour l’exclusion d’Entité sioniste de la Biennale de Venise
Environ 12 500 personnes, dont des artistes, des directeurs de musées, des ingénieurs et des commissaires d’expositions, ont signé une pétition en ligne appelant à l’exclusion d’Entité sioniste de la Biennale de Venise en 2024 en raison de ce qu’ils appellent un « génocide » commis par Entité sioniste à Gaza.
La pétition affirme que toute représentation officielle d’Entité sioniste sur la scène culturelle internationale constitue un soutien à ses politiques et au génocide qu’elle commet à Gaza.
Elle a souligné que la Biennale est restée silencieuse sur les atrocités commises par Entité sioniste contre les Palestiniens, exprimant ainsi son indignation face à cette double norme.
La Biennale de Venise, surnommée « les Jeux olympiques de l’art », est l’un des événements majeurs pour l’évaluation des arts mondiaux.
Critique du ministre italien de la Culture
De son côté, le ministre italien de la Culture, Gianluca Sanctis, a critiqué la pétition des artistes, qualifiant leur demande d’exclure Entité sioniste de la participation d’un « décision inacceptable et honteuse » de la part de ceux qu’il considère comme des défenseurs de la vérité avec arrogance et haine, pensant qu’ils peuvent menacer la liberté de pensée et d’expression créative.
Il a déclaré dans un communiqué qu’Entité sioniste a le droit d’exprimer son art et qu’il est également de son devoir d’être fidèle à son peuple après avoir été attaqué par « des terroristes impitoyables ».
Réponses et perspectives
Le bureau de presse de la Biennale de Venise n’a pas encore répondu à une demande de commentaire émise hier. Parmi les signataires de la pétition figurent Faisal Saleh, directeur du Musée de Palestine aux États-Unis, la photographe américaine militante Nan Goldin et le Britannique Jesse Darling, lauréat du Prix Turner l’année dernière.
L’édition de cette année de l’exposition, intitulée « Les étrangers partout », devrait regrouper des pavillons de 90 pays entre le 20 avril et le 24 novembre.
Entité sioniste fait face à des critiques internationales croissantes, en particulier dans le domaine de la culture et de l’art, en raison de sa guerre continue dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, qui a entraîné la mort de plus de 30 000 personnes, dont la plupart sont des femmes et des enfants, et le déplacement de la plupart des habitants du territoire, qui compte 2,3 millions de personnes, selon les responsables de la santé palestiniens.