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Contes et légendes de la communication avec les chameaux
Dans la vie des habitants de la péninsule arabique, les chameaux ont toujours joué un rôle essentiel depuis les temps anciens. Symboles de distinction, de richesse, de moyens de subsistance et de déplacements, ces animaux sont devenus des icônes représentatives de l’héritage ancestral hérité de leur histoire ancienne.
Histoire du « Hadda » des chameaux
Les chameaux, « fils du désert », entretiennent un lien spécial avec leurs gardiens, transmettant de génération en génération l’art populaire du « Hadda », une forme de poésie légère utilisée pour apaiser et guider les chameaux à l’aide d’expressions traditionnelles. L’origine du « Hadda » remonte aux appels des gardiens pour rassembler les chameaux et communiquer avec eux.
Selon des sources historiques, c’est Mádhar ibn Názár ibn Ma’d qui aurait été le premier à initier les chants aux chameaux, après être tombé de son chameau et avoir crié d’une voix claire, ce qui a captivé les chameaux et les a incités à se déplacer. Ainsi est née l’idée d’utiliser le « Hadda » comme appel aux chameaux.
Contes et récits
Les dictionnaires arabes regorgent d’histoires, de contes et de récits liés au « Hadda » des chameaux, conservant ainsi une grande partie de la tradition orale sur la relation entre les Arabes et leurs montures. Les livres de folklore détient une vaste collection de récits oraux sur les chameaux et les chevaux, mettant en lumière le long périple du « Hadda » dans l’histoire de la littérature arabe, du mythe à l’époque contemporaine marquée par une transition vers une relation particulière avec les chevaux.
Héritage culturel immatériel
L’art du « Hadda » des chameaux a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en reconnaissance de son importance en tant qu’héritage vivant et ancré dans la tradition populaire arabe. Les chameaux occupent une place de choix dans la culture arabe en tant que symbole culturel, comme en témoigne l’année 2024 désignée comme « l’Année du Chameau » par le Ministère de la Culture saoudien.