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Ahmed El Kabiri : la réalité dans mes romans éveille l’imagination

par Sara
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Ahmed El Kabiri : la réalité dans mes romans éveille l'imagination

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# Ahmed El Kabiri : la réalité dans mes romans éveille l’imagination

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<p> L’écrivain marocain Ahmed El Kabiri considère que le réalisme de ses romans repose sur l’imagination et que, bien qu’ils partent d’événements réels, ils restent « entremêlés de fiction ». </p>

<p> Dans une interview accordée à Reuters en marge de la 29e édition du Salon International de l’Edition et du Livre à Rabat, El Kabiri a déclaré : « Même si je m’appuie sur la réalité dans mes romans, ou sur un ensemble d’événements qui se sont réellement produits, ce n’est qu’un point de départ pour une réécriture dans un contexte imaginé. Cette imagination est la structure principale de la narration ou du texte littéraire ». </p>

<p> El Kabiri a publié plusieurs romans, dont la trilogie (Cimetières en flammes), (Quais chauds) et (Lampes éteintes), ainsi que plusieurs études et articles littéraires et critiques. </p>

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<h2> Intérêt international </h2>

<p> Ses œuvres ont suscité un intérêt international avec la traduction de son roman (Cimetières en flammes) en chinois, auquel les lecteurs chinois ont commenté qu’il raconte « la souffrance des gens simples dans une petite ville marocaine, montrant la dureté de leur vie sociale, tout en réhabilitant ceux qui luttent pour préserver leur dignité par le travail, la persévérance et la résistance aux difficultés ». </p>

<p> La ville natale de l’écrivain, cette petite ville historique du nord du Maroc (Ouezzane), semble présente dans presque tous ses romans, ce qui peut être décelé à travers les événements et les personnages variés. </p>

<p> El Kabiri a déclaré : « En effet, cette ville m’habite, mais je n’écris que sur des choses dont je connais les détails précis, ce qui me permet, à travers l’écriture, de les généraliser à des lieux similaires. Je ne suis pas un écrivain local en ce sens où je n’écris pas sur un espace particulier ». </p>

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<h2> Inspiration personnelle </h2>

<p> Il poursuit en disant : « Je ne peux écrire que si je suis rempli d’une idée et que je la ressens. Je n’écris que sur des choses qui m’habitent. Les questions de société, les gens, les lieux et la nation sont ce qui m’intéresse ». </p>

<p> Écrivain issu du milieu juridique, il explique que sa relation avec l’écriture littéraire « remonte à son enfance lorsque sa mère est décédée alors qu’il avait 12 ans, il lui adressait alors des lettres manuscrites pour alléger le fardeau de la perte ». Il a également continué à écrire des textes poétiques et en prose durant son adolescence et sa jeunesse. </p>

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<h2> Dernière publication </h2>

<p> El Kabiri a récemment publié un roman (Rêves confus) que les lecteurs ont découvert pour la première fois au Salon de l’Edition et du Livre de Rabat. Publié par les éditions La Fanique à Casablanca, ce roman compte 419 pages. </p>

<p> C’est la première fois qu’une maison d’édition prend en charge la publication d’un de ses romans, car il a toujours publié à ses propres frais, animé par l’amour de l’écriture et publiant de la manière qui lui convient. </p>

<p> Le roman (Rêves confus) parle d’un romancier né en 1961, qui souhaite vivre 100 ans pour voir un Maroc différent en 2061. Il est invité par une chaîne de télévision locale pour parler de son expérience en tant qu’écrivain et homme âgé ayant traversé différentes périodes de l’histoire de son pays. </p>

<p> El Kabiri décrit sa vision de l’ouvrage : « Le pays connaît des évolutions qu’on ne peut nier, mais la question des droits et des libertés demeure. Certains secteurs connaissent des carences, avançant comme une belle femme aux pieds nus marchant sur un champ d’épines, ce qui signifie qu’il y a des lenteurs et des détériorations dans certains domaines ». </p>

<p> Quant au choix du titre du roman, il précise : « Il signifie que le roman contient un roman à l’intérieur du roman… un roman que j’ai écrit… et un autre romancier dans le roman, qui s’appelle Nabil El Wazzani, crée à son tour des personnages romanesques. Il vivra un siècle de vie s’étendant dans le futur et rêve d’écrire ce roman, mais ne le termine pas pour des raisons mentionnées dans le roman ». </p>

<p> Il ajoute que la confusion se manifeste dans la réalité elle-même « avec ses contradictions et les conflits de sentiments et de positions des personnages qui vivent une sorte de schizophrénie dans une réalité inégale cherchant à changer, il y a souvent des personnes ambiguës ». </p>

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