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Hommage à la peintre palestinienne Mahasen Al-Khatib après sa mort
La « Fondation Rawasi pour la culture, les arts et les médias » à Gaza a rendu hommage à la célèbre artiste peintre Mahasen Al-Khatib, qui a été tuée vendredi soir par une frappe israélienne ciblant sa maison dans le nord de la bande de Gaza.
Un héritage artistique durable
Dans une déclaration publiée sur son compte officiel Instagram, la fondation a souligné que l’artiste avait laissé « un impact artistique et national éternel » avant son décès, en produisant des œuvres numériques qui touchent à la réalité, aux blessures et à la liberté des Palestiniens.
Elle a également noté qu’Al-Khatib avait choisi de rester dans le nord de Gaza, refusant de fuir malgré les bombardements, et qu’elle avait participé à des événements importants de la fondation, considérant sa mort comme la perte d’une créatrice brillante capable de transmettre le message de son peuple à travers son art.
Une voix pour son peuple
Alors qu’elle s’identifiait sur les réseaux sociaux comme « résistante dans le nord de Gaza », Mahasen a continué à créer et à partager son art malgré la violence environnante et les bombardements. Sa dernière œuvre, qui représentait le massacre tristement célèbre connu sous le nom de « Holocauste des tentes », a attiré l’attention internationale.
Dans son dernier post Facebook avant sa mort, elle a écrit : « Ma mère vous dit de ne pas vous réjouir de la mort de Sinwar, car la bataille d’Israël n’est pas contre lui, mais contre un peuple entier ».
Une perte ressentie par tous
La perte de Mahasen a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, avec des hashtags comme #محاسن_الخطيب devenant rapidement tendance. Des artistes, écrivains et citoyens ont partagé leurs condoléances et rendu hommage à son œuvre et à son message. Le photographe palestinien Tamer Hammam a déclaré que son dernier dessin, publié alors qu’elle était assiégée avec sa famille, témoigne de son engagement à représenter la résistance jusqu’à son dernier souffle.
Une vie dédiée à l’art et à la résistance
Mahasen Al-Khatib, âgée de seulement 28 ans, avait consacré ses efforts à mettre en lumière les souffrances des habitants de Gaza à travers ses dessins. Son art faisait écho à la réalité difficile des Gazaouis, capturant des moments de joie et de douleur, tout en peignant des portraits de médecins, de journalistes et d’enfants.
Son engagement artistique a laissé une empreinte indélébile, et son héritage continuera d’inspirer ceux qui luttent pour la justice et la liberté en Palestine.