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Gaza et Cisjordanie: les tensions gâchent la fête des Palestiniens
Les Palestiniens expriment que la guerre israélienne à l’encontre de la bande de Gaza et les exécutions en Cisjordanie ont terni la joie attendue de l’Aïd al-Adha, limitant l’occasion aux seuls rituels religieux.
L’Aïd al-Adha est prévu pour le dimanche prochain, alors qu’Entité sioniste poursuit sa guerre contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre, ayant causé plus de 122 000 victimes palestiniennes, majoritairement des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 personnes disparues, au milieu de vastes destructions et de famines ayant emporté la vie de nombreux enfants et personnes âgées.
Pas de joie pour cette fête
Les marchés de Ramallah en Cisjordanie semblent débordants de marchandises avant l’Aïd al-Adha, mais les commerçants font état d’une faible demande, tandis que les citoyens expriment l’absence de joie cette année pour l’Aïd.
Pour Nader Abu Arab, la guerre d’Entité sioniste contre Gaza et les violences en Cisjordanie ont privé les gens de la joie de l’Aïd, laissant place à la tristesse et aux deuils quotidiens. Mustapha Sameer partage cet avis en affirmant que cette fête est dédiée à l’adoration et qu’il n’y a pas de place pour la joie alors que le peuple palestinien est en deuil quotidien.
Une deuxième fête sous le spectre de la guerre
Oussama Abboud, commerçant de vêtements à Ramallah, partage que cette deuxième fête se déroule dans l’ombre de la guerre, sans réelle joie ni affluence des acheteurs, les ventes ayant chuté de plus de 70% par rapport à l’année précédente.
Malgré les réductions sur les vêtements, la situation reste inchangée, accentuée par la guerre à Gaza, le deuil constant et la détérioration économique en Cisjordanie.
À côté de son magasin, Bilal Kazem témoigne de la même réalité, où les achats se limitent au strict nécessaire, reflétant la situation difficile vécue en raison de la situation à Gaza impactant la Cisjordanie.
Poches vides et salaires réduits
Samer Arafat, fonctionnaire de 47 ans, partage son incapacité à honorer ses engagements pour l’Aïd al-Adha cette année en raison de la détérioration de sa situation financière, citant des salaires réduits et des conditions de vie difficiles.
En raison de la crise financière, le gouvernement palestinien a mis en place un plan d’austérité en raison de la diminution des rentrées d’Entité sioniste sur les taxes et de la baisse de l’aide étrangère.
Conclusion
La situation financière précaire en Palestine accentue les difficultés des Palestiniens à célébrer l’Aïd al-Adha dans la joie et l’aisance attendues, impactant les marchés, les salaires et les traditions festives. Les conflits et les pressions économiques incessantes ont terni l’atmosphère de festivités habituelle, laissant place à une réalité marquée par la précarité financière et les tensions politiques.