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Passer du temps dans notre villa toscane est sans conteste mon endroit de bonheur. Achettée comme une récompense pour de nombreuses années de travail acharné avec mon mari George dans notre société de production, cet endroit est parfait pour se détendre et accueillir des amis et la famille. Mais il y a un petit problème : l’obsession de George pour la nudité.
Une situation embarrassante avec les invités
Tout en admirant les collines verdoyantes, les vignobles et les charmantes villes médiévales, il ne faut pas oublier de mentionner l’arrière-train dénudé de mon mari. Au fil des années, j’ai eu de nombreux moments de gêne, notamment lorsqu’il a accueilli une de mes meilleures amies en se présentant à la porte d’entrée totalement nu.
Après cet incident, elle s’est demandée si George souffrait de la maladie d’Alzheimer précoce, tant il se comportait différemment ici par rapport à Londres, où il porte plutôt des pyjamas rayés. Je lui explique que, dans notre villa, il aime non seulement échapper au stress du milieu médiatique, mais aussi à ses inhibitions. Pour lui, sentir le soleil et la brise sur sa peau lui procure une légèreté qu’il ne connaît pas dans la frénésie de la vie urbaine.
Les tentatives de dialogue
J’ai essayé de convaincre George de porter des vêtements en présence de nos invités, mais il s’en moque, affirmant qu’il y a des choses bien plus graves dans le monde qu’un derrière à l’air. Il me renvoie même le reproche d’être trop « conventionnelle ». J’ai souvent été qualifiée de prude, alors que je pense simplement qu’un hôte devrait respecter certaines limites avec ses invités.
Peut-être que nos amis auraient été plus indulgents envers son comportement dans sa jeunesse. Dans son esprit, George est toujours ce jeune homme musclé au teint doré, alors qu’à 60 ans, la réalité est plutôt celle d’un Ray Winstone enrobé.
Des souvenirs et des conséquences
Il est ironique que, malgré les soucis que cela cause, l’une des choses que j’ai toujours appréciées chez George est sa capacité à être à l’aise dans sa peau. Nous nous sommes rencontrés au début des années 90, et j’étais tombée amoureuse de sa confiance, de son humour et de son intelligence. Je ne savais pas que son penchant pour se dévêtir devant nos amis serait un problème par la suite.
Lors de nos premières vacances à Ibiza, il avait voulu se rendre dans la section nudiste de la plage, et il avait même participé à une fête en boîte de nuit où tout le monde était nu. Je mets cela sur le compte de ses années dans un internat pour garçons, où il a probablement appris à vivre sans inhibition.
Les répercussions sociales
Avec le temps et l’achat de notre villa en Toscane, George a commencé à porter de moins en moins de vêtements. Il n’a jamais cessé de complimenter mon corps et m’a même encouragée à me dévêtir. Dans son esprit, notre maison est un endroit privé où il est normal de se baigner nu sous les étoiles. Pourtant, nous avions toujours prévu d’utiliser notre maison de vacances pour y accueillir nos proches, et c’est là que les problèmes ont commencé.
Avant la pandémie, une amie récemment divorcée est venue séjourner chez nous. Elle n’a pas supporté le mode de vie assez… libre de George. Elle s’est retirée dans sa chambre la plupart du temps, et lorsque je l’ai raccompagnée à l’aéroport, elle m’a dit que la nudité de George avait ruiné ses vacances. Nous n’avons plus jamais reparlé depuis.
L’impact sur notre mariage
Bien que cela puisse être extrêmement embarrassant, l’attitude désinvolte de George vis-à-vis de la nudité n’a jamais causé de problèmes graves dans notre mariage. Je sais qu’il ne serait pas si indifférent si je devenais vraiment mal à l’aise avec cela. En trente ans de mariage, il n’a jamais été infidèle. Il n’est pas un prédateur sexuel, juste un exhibitionniste passionné. Même s’il peut sembler être un personnage tout droit sorti des films Carry On, je l’aime sincèrement.
Mais il est vrai que George a récemment pris du poids, et il est désormais difficile de voir quoi que ce soit au-delà de son ventre. Je devrais peut-être l’encourager à perdre du poids, mais son amour pour les pâtes me fait du bien, à moi et à tout le monde.