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Washington soutient des sièges permanents pour l’Afrique au Conseil de sécurité
La représentante permanente des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Greenfield, a annoncé que Washington soutient l’établissement de deux sièges permanents pour les pays africains au sein du Conseil de sécurité. De plus, un siège sera attribué aux États insulaires en développement pour rotation.
Contexte et motivations
Cette initiative, rapportée par l’agence Reuters, intervient à un moment où les États-Unis cherchent à améliorer leurs relations avec l’Afrique, notamment ici la réaction à leur soutien à la guerre d’Entité sioniste à Gaza. Cette mesure fait également partie des efforts pour renforcer les liens avec les nations insulaires du Pacifique dans le but de contrer l’influence de la Chine dans la région.
Leadership américain sur cette initiative
Linda Greenfield a exprimé son espoir de faire avancer cette proposition d’une manière qui permettra une réforme future du Conseil de sécurité. Elle a souligné que le président américain, Joe Biden, soutient ces initiatives qui font partie de son héritage.
Les États-Unis ont également manifesté leur soutien depuis longtemps pour que des pays tels que l’Inde, le Japon et l’Allemagne obtiennent des sièges permanents au Conseil de sécurité.
Image de la séance de vote au Conseil de sécurité.
Demandes des pays en développement
Les pays en développement réclament depuis longtemps des sièges permanents au Conseil de sécurité, le seul organe capable de prendre des décisions contraignantes pour ses membres selon l’article 23 de la Charte des Nations Unies. Des années de discussions sur la réforme ont montré des résultats limités, et il reste à voir si le soutien américain entraînera un changement tangible.
Structure actuelle et défis
Le Conseil de sécurité se compose de 15 membres, dont 5 membres permanents et 10 membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans, sans possibilité de réélection immédiate. Un représentant permanent de chaque membre siège en permanence au siège des Nations Unies pour garantir la continuité, pilier fondamental de la gestion du Conseil de sécurité.
Avant d’annoncer son soutien aux nouveaux sièges, Greenfield a précisé que Washington ne soutenait pas l’expansion du droit de veto au-delà des cinq membres actuels.
Réaction des Nations Unies
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a reconnu récemment l’existence de problèmes au sein du Conseil de sécurité, qualifiant sa structure de dépassée. Il a déclaré : « Nous avons un Conseil qui est en parfaite adéquation avec l’époque de l’après-guerre mondiale. Il souffre d’un manque de légitimité et d’efficacité, nécessitant une réforme. »