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Washington réagit sans larmes à la mort de son président

par Sara
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Washington réagit sans larmes à la mort de son président

# Washington réagit sans larmes à la mort de son président

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<h2>Un Crash Tragique</h2>

<p>Washington – La chute de l’hélicoptère transportant le président iranien Ibrahim Raïssi et le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, survient à un moment particulièrement tendu au Moyen-Orient. L’agression israélienne sur la bande de Gaza a enflammé les tensions entre l’Iran, Israël et les États-Unis, rendant la « guerre de l’ombre » entre l’Iran et Israël plus visible.</p>

<p>Les commentaires américains concordent sur le fait que bien que Raïssi soit le plus haut fonctionnaire élu du système iranien, ses pouvoirs sont éclipsés par ceux du Guide suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, qui est l’arbitre ultime des affaires intérieures et extérieures de l’Iran.</p>

<p>Les experts américains ne prévoient pas de changements radicaux dans la politique iranienne sur la scène mondiale, y compris sur les questions nucléaires, le conflit à Gaza, et les relations de Téhéran avec Washington.</p>

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<h2>Les Larmes Ne Couleront Pas</h2>

<p>Avant l’élection de Raïssi, l’administration du président américain Joe Biden était proche de renouer l’accord nucléaire de 2015, abandonné par l’ancien président Donald Trump en 2018. Cependant, les pourparlers ont échoué mi-2022, mettant fin à la possibilité d’alléger les sanctions occidentales sévères contre l’Iran en échange de restrictions temporaires mais strictes sur ses activités nucléaires.</p>

<p>Le programme nucléaire iranien s’est fortement développé après l’arrivée de Raïssi au pouvoir, avec des experts affirmant que l’Iran possède désormais suffisamment de matières fissiles pour fabriquer trois armes nucléaires. Dans une interview de 60 minutes à CBS en septembre 2022, Raïssi critiquait le retrait de Washington des négociations nucléaires, exigeant des garanties que les États-Unis ne se retireraient pas d’un nouvel accord et l’arrêt des sanctions américaines contre l’Iran.</p>

<p>Des rapports américains indiquent que des responsables américains et iraniens ont mené des discussions en Oman la semaine dernière sur l’apaisement des conflits régionaux et l’avenir du programme nucléaire iranien. Cependant, la mort soudaine de Raïssi menace de compliquer ces pourparlers.</p>

<p>Ces discussions secrètes ont eu lieu après qu’Iran attaqua directement Israël en réponse à une frappe aérienne israélienne sur le consulat iranien à Damas, tuant un haut commandant des Gardiens de la révolution. En avril dernier, Téhéran a lancé environ 300 missiles et drones sur Israël, dont la plupart furent interceptés par les forces américaines dans la région.</p>

<p>Selon des responsables américains, Israël a répondu en frappant des cibles près d’Ispahan en Iran, dans une riposte plus mesurée. Les médias américains ont souligné les propos d’un responsable israélien à Reuters, affirmant qu’Israël n’a aucune implication dans la mort du président iranien.</p>

<p>Trita Parsi, expert iranien à l’Institut Quincy à Washington, souligne : « Bien qu’aucune larme ne soit versée à Washington pour Raïssi, l’instabilité en Iran survient à un mauvais moment, rendant la désescalade plus difficile. »</p>

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<h2>Peu de Changement à l’International</h2>

<p>Behnam Ben Taleblu, expert en affaires iraniennes à la Fondation pour la défense des démocraties, affirme que bien que la mort de Raïssi ait des implications politiques internes, elle a peu d’impact sur la politique étrangère de l’Iran, qui restera révolutionnaire et opposée au statu quo, ciblant les États-Unis, Israël et les puissances régionales.</p>

<p>Sur le plan interne, la mort de Raïssi réduit la liste des successeurs potentiels du Guide suprême, Ali Khamenei. Raïssi était considéré comme l’un des candidats favoris en raison de son expérience bureaucratique et de sa proximité idéologique avec Khamenei.</p>

<p>Ben Taleblu a également souligné le rôle du défunt ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, en tant que visage de l’Iran sur la scène mondiale. Il a dirigé les efforts pour feindre un intérêt pour un nouvel accord nucléaire tout en poursuivant le programme nucléaire. Il a également joué un rôle clé dans la normalisation des relations avec l’Arabie saoudite pour contrer une éventuelle normalisation entre Riyad et Israël.</p>

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<h2>Sarcasme et Avertissements</h2>

<p>Devant la Knesset israélienne, Liz Stefanik, troisième républicaine la plus importante à la Chambre des représentants, a critiqué l’administration de Joe Biden pour ce qu’elle a qualifié d’assouplissement des sanctions contre l’Iran et de paiement d’une rançon de 6 milliards de dollars à un État parrain du terrorisme. « Il n’y a aucune excuse, il faut arrêter complètement, » a-t-elle déclaré.</p>

<p>Le diplomate et expert de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, Aaron David Miller, a raillé la mort de Raïssi dans le crash d’un hélicoptère. Sur la plateforme X, il s’est demandé comment une puissance régionale à la veille de développer des armes nucléaires ne pouvait pas localiser un hélicoptère écrasé avec son président à bord sans aide extérieure.</p>

<p>Richard Goldberg, ancien responsable de l’administration Trump et expert à la Fondation pour la défense des démocraties, a averti que l’administration Biden ne devait montrer aucune sympathie. « Il ne doit pas y avoir de mot de compassion de la part de l’administration Biden sur la mort de Raïssi. Si un tueur de masse mourait aux États-Unis, personne ne publierait des déclarations de sympathie, mais bien des messages de soutien aux victimes, » a-t-il tweeté.</p>

<p>Kareem Sadjadpour, expert en affaires iraniennes à la Carnegie Foundation, a critiqué le régime iranien, affirmant que cet incident souligne les priorités de la République islamique d’Iran, dépensant des milliards dans les programmes nucléaires et de missiles tout en perdant son président dans le crash d’un hélicoptère américain Bell fabriqué en 1979.</p>

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