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Washington Post prédit un possible recul du soutien américain à Netanyahu sous une nouvelle direction
Un rapport du Washington Post suggère que le soutien américain inconditionnel dont bénéficie actuellement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pourrait ne pas perdurer sous une nouvelle administration. Ce changement de direction pourrait potentiellement mener à une guerre régionale au Moyen-Orient.
Il apparaît que la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris soit moins favorable à Entité sioniste que l’actuel président Joe Biden. Bien que l’ancien président Donald Trump ait précédemment exprimé un soutien plus fort pour Entité sioniste durant son mandat, sa relation avec Netanyahu demeure instable et peu fiable.
Les implications du soutien américain actuel
Selon l’écrivain et analyste Max Boot, le soutien continu de Biden aux politiques israéliennes agressives dans la région rend Entité sioniste plus audacieux, ce qui pourrait entraîner une diminution de la sympathie américaine envers l’État. Cela remet en question les perspectives de Netanyahu sous une administration américaine différente.
Boot souligne également que l’opinion publique influencera, au moins en partie, les politiques de la nouvelle direction. Un récent sondage réalisé par Gallup révèle que le nombre d’Américains s’opposant aux actions militaires israéliennes dépasse celui de ceux qui les soutiennent, avec un soutien à Netanyahu beaucoup plus faible parmi les démocrates que parmi les républicains.
Des tensions croissantes au Moyen-Orient
La situation tendue au Moyen-Orient est attribuée à ce que Boot considère comme l’échec de Biden à tenir Netanyahu responsable de ses actions dangereuses. L’escalade des tensions, y compris l’assassinat du dirigeant politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, ainsi que le commandant militaire du Hezbollah, Fouad Choukri, montre la confiance de Netanyahu quant au soutien américain, indépendamment des conséquences de ses actes.
Le rôle des concessions et des accords de cessez-le-feu
Boot argumente que la mise en place d’un cessez-le-feu à Gaza pourrait diminuer le risque d’un conflit régional. Cependant, Netanyahu s’est récusé d’appliquer des concessions qu’il avait précédemment acceptées en mai, freinant ainsi les négociations. Son hésitation à décider de la cessation des hostilités pourrait découler de craintes face à des réactions de membres de son gouvernement issus de l’extrême droite.
Récemment, l’administration américaine a approuvé un contrat d’armement d’une valeur de 20 milliards de dollars pour Entité sioniste, ce qui envoie un message clair à Netanyahu : il peut continuer à ignorer les exigences américaines tout en recevant un soutien continu. Cela soulève des questions quant à la durabilité d’un tel soutien aveugle.