Washington avertit Entité sioniste du risque de guerre avec le Hezbollah
Le site d’information « Axios » a cité des responsables américains affirmant que l’administration du président Joe Biden était extrêmement préoccupée par la montée de la violence entre le Hezbollah et Entité sioniste, craignant une guerre totale, et s’efforçait de l’empêcher.
Des sources du site ont ajouté que l’administration américaine avait mis en garde – ces dernières semaines – contre l’idée d’une « guerre limitée » au Liban, affirmant qu’elle pourrait entraîner l’intervention de l’Iran et l’inondation du Liban de combattants qui lui sont fidèles de Syrie, d’Irak, voire du Yémen.
« Axios » a également relayé les inquiétudes de responsables américains selon lesquelles leur pays redoutait qu’Entité sioniste ne se précipite dans une guerre avec le Hezbollah sans stratégie claire ou prise en compte des effets complets du conflit.
Les responsables eux-mêmes ont déclaré à ce média américain que l’administration Biden cherchait à contenir les affrontements entre Entité sioniste et le Hezbollah autant que possible, tout en travaillant à sécuriser un accord de cessez-le-feu à Gaza, qu’elle considère comme le seul moyen efficace d’apaiser considérablement les tensions le long de la frontière libano-israélienne.
Hier, mercredi, la frontière libanaise a connu une escalade dangereuse, le Hezbollah ayant tiré plus de 200 roquettes, soit le plus grand nombre de roquettes tirées en une journée depuis le 8 octobre dernier, après la mort d’un de ses dirigeants éminents lors d’une frappe israélienne dans le sud du Liban.
Une escalade inquiétante
Dans un contexte similaire, Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone, a déclaré qu’il y avait une intensification des activités militaires le long de la frontière entre Entité sioniste et le Liban.
Singh a souligné lors d’une conférence de presse que Washington renouvelait son appel à la désescalade et à éviter l’embrasement d’un conflit plus grave dans la région.
Elle a déclaré : « Nous ne voulons pas voir un conflit majeur dans la région, et nous continuerons d’appeler à la désescalade. Le ministre de la Défense, Lloyd Austin, a eu une discussion détaillée à ce sujet avec son homologue israélien, Benny Gantz. »
De même, le site Axios a rapporté de sources que le commandant de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, se rendrait à Washington cette semaine pour discuter de la situation le long des frontières sud, qui connaissent une escalade des affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne.
Depuis le début de la guerre israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, le Hezbollah et Entité sioniste se sont échangé des tirs de manière quasi quotidienne le long des frontières.
Cette escalade a coûté la vie d’au moins 467 personnes au Liban, dont 306 du Hezbollah, selon un décompte de l’Agence France-Presse hier, basé sur les déclarations du Hezbollah et des sources officielles libanaises. De leur côté, les Israéliens ont reconnu la mort de 26 personnes, dont 15 militaires.