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Des affrontements ont éclaté à Rome lors d’une manifestation non autorisée en faveur de la Palestine, laissant 30 agents blessés. Les violences ont eu lieu malgré les appels au calme de certains manifestants.
Des violences éclatent pendant la manifestation
Au cours de la manifestation pro-Palestine qui s’est tenue hier, des bouteilles, des panneaux de signalisation, des pierres et des bombes artisanales ont été lancées contre les forces de l’ordre. Un groupe de professionnels des désordres a réussi à forcer le blocus formé par les véhicules blindés sur la via Ostiense.
Les affrontements ont commencé après une période de calme apparent, déclenchés par des groupes d’infiltrés, majoritairement originaires du Nord de l’Italie, soutenus par des ultras de centres sociaux napolitains et des anarchistes proches des milieux universitaires romains. Des individus encapuchonnés ou portant des keffiehs ont attaqué les forces de l’ordre, tandis que des jeunes palestiniens appelaient à la retenue.
Les conséquences des violences
Les agents des forces de l’ordre ont réagi en lançant des gaz lacrymogènes, tandis que la situation devenait de plus en plus chaotique. Une charge policière a été nécessaire, suivie de l’utilisation d’un canon à eau pour disperser les manifestants. Selon un bilan provisoire, 30 agents ont été blessés, dont 26 policiers et 4 membres de la Guardia di Finanza. Cinq personnes ont été arrêtées, dont un individu originant d’Ascoli Piceno.
Quatre autres individus ont été dénoncés pour résistance, violence et blessures à agents publics. Parmi eux figuraient une anarchiste de Pistoia, un jeune homme de Pavia, un autre de Padoue et un romain.
Les forces de l’ordre et les réactions politiques
Des contrôles préventifs ont été effectués tout au long de la journée, avec l’émission de quarante arrêtés administratifs destinés à des activistes venus de diverses villes italiennes. Des blessures ont également été signalées parmi les manifestants, y compris une fille blessée à la tête et un photographe frappé par un bâton. Des ambulances ont été dépêchées dans les quartiers voisins de Testaccio et San Saba.
La présidente du Conseil, Giorgia Meloni, a exprimé son soutien aux forces de l’ordre, déclarant qu’il était « intolérable que des agents soient blessés lors d’une manifestation ». Des responsables politiques de différentes tendances ont condamné les violences, soulignant que de telles actions ne défendent pas le droit à l’existence de la Palestine.