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Un rapport alarmant publié par le Viminale met en lumière une augmentation significative des violences faites aux femmes en 2024. Ce document révèle une hausse inquiétante des agressions, des violences au sein du foyer et des violations des mesures de protection, soulignant une réalité préoccupante à l’approche de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée chaque 25 novembre.
Augmentation des violences
Les statistiques des six premiers mois de 2024 montrent une augmentation de 8 % des violences sexuelles, un crime particulièrement grave qui touche 91 % des femmes, dont 28 % sont mineures. Par ailleurs, le stalking, ou harcèlement, a connu une hausse de 6 %, affectant 74 % des femmes. De même, les maltraitances envers les membres de la famille ont augmenté de 15 %, avec 81 % des victimes étant des femmes.
Violations des mesures de protection
Le rapport indique également une hausse de 38 % des violations des ordonnances d’éloignement, qui sont mises en place pour protéger les victimes. Ces violations concernent les mesures d’éloignement de la maison familiale et les interdictions de contact avec les victimes.
Réception du Code rouge
Concernant les infractions introduites par le Code rouge, qui cherche à renforcer la protection des femmes victimes de violence, les données montrent un accroissement de 67 % des cas de contrainte ou d’incitation au mariage. En revanche, une baisse de 2 % a été observée dans les cas de mutilations permanentes au visage, tandis que la diffusion illicite d’images ou de vidéos à caractère sexuel, également connue sous le nom de revenge porn, a augmenté de 22 %.
Contexte historique
La date du 25 novembre a été choisie pour commémorer l’assassinat en 1960 des trois sœurs Mirabal, activistes politiques dominicaines, tuées par le régime dictatorial de Rafael Trujillo. Elles sont devenues un symbole de la lutte pour la liberté et la justice sociale, incarnant la résistance contre la violence politique et la répression.