Un présentateur israélien expulse un député cité à La Haye
Un présentateur de la chaîne israélienne 13 a expulsé hier, vendredi, un membre du Knesset du parti "Likoud", Nasim Vaturi, du studio après son insistance sur son appel à "brûler Gaza" qui a été soumis à la Cour pénale internationale comme l'un des législateurs appelant à commettre des crimes de "génocide" dans la bande.
L'Afrique du Sud, ayant précédemment présenté la déclaration de Vaturi appelant à "brûler Gaza" en tant que preuve d'appel au génocide dans la bande de Gaza.
Cette déclaration scandaleuse de Vaturi a été faite via un tweet qu'il a posté en novembre dernier sur la plateforme "X", ce qui a provoqué une grande controverse.
Vaturi a tenté de justifier sa position, poussant ainsi le présentateur à lui demander de quitter le plateau. Le présentateur lui a dit: "Merci beaucoup pour votre venue à notre studio, et merci pour le tort que vous avez causé à l'État d'Israël".
Mercredi dernier, Vaturi a réaffirmé son adhésion à cette prise de position lors d'une interview accordée à la radio religieuse israélienne "Kol Barama". À l'époque, Vaturi a déclaré à la station: "Je maintiens ce que j'ai dit".
Déclarations personnelles
L'équipe de défense d'Israël à la Cour internationale de Justice a tenté hier de justifier en déclarant que ces déclarations ne représentent pas le gouvernement ni ses décisions.
L'Afrique du Sud a étayé ses accusations contre Tel-Aviv avec des preuves solides, notamment des images et des vidéos présentées avant-hier lors de la première audience du procès "Génocide" contre Israël à "La Haye".
Le 29 décembre dernier, l'Afrique du Sud a déposé une plainte devant la Cour internationale de Justice, accusant Israël de crimes de "génocide" dans la bande de Gaza, en proie à une guerre brutale depuis plus de 3 mois.
La première session du procès a débuté avant-hier dans le cadre de cette affaire, où les juges ont écouté les plaidoiries de l'Afrique du Sud, tandis qu'hier ils ont entendu la défense d'Israël.
Israël a rejeté les accusations de "génocide" contre les Palestiniens et a prétendu que ses actions à Gaza étaient une "défense légitime".
La Cour internationale de Justice déterminera dans les jours à venir les prochaines étapes concernant la plainte déposée par l'Afrique du Sud contre Israël.