Un général israélien admet l’incapacité de l’armée à vaincre le Hamas
Le général de réserve de l’armée israélienne, Issac Brik, a déclaré que l’armée israélienne n’a pas la capacité de renverser le Mouvement de résistance islamique (Hamas), même si la guerre se prolongeait.
Brik a mis en doute l’efficacité de la poursuite des combats dans la Bande de Gaza, affirmant que la poursuite de la guerre entraînerait de lourdes pertes pour Israël. Cela inclurait l’effondrement de l’armée de réserve israélienne en peu de temps, ainsi qu’un effondrement économique, une détérioration des relations internationales et une fragmentation de la société israélienne.
Il a également indiqué qu’aucune décision n’avait été prise concernant « le lendemain de la guerre », ce qui entraînerait la mort de plus de soldats israéliens, en particulier après que ces derniers soient retournés combattre dans les mêmes zones qu’auparavant.
Brik a souligné que l’entrée dans Rafah constituerait le dernier clou dans le cercueil de la capacité d’Israël à renverser le Hamas.
En ce qui concerne le front nord, il a affirmé que l’armée israélienne était incapable d’éloigner le Hezbollah au-delà du fleuve Litani et de permettre à environ 100 000 déplacés israéliens de retourner chez eux dans le nord en raison de la persistance des tensions.
Estimations américaines
Dans le même contexte, le journal Wall Street Journal a rapporté des déclarations de responsables israéliens indiquant qu’Israël est loin d’atteindre l’objectif du Premier ministre Benjamin Netanyahu de remporter une victoire complète.
Selon le journal, les estimations américaines montrent que le Hamas restera actif même si Israël lançait une vaste offensive contre la ville de Rafah.
Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a affirmé lors d’un entretien avec le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, qu’il était nécessaire d’augmenter les pressions internationales sur le Hamas.
Il a également souligné que la pression militaire continue était cruciale pour parvenir à un accord visant à libérer « les otages et à éliminer la menace que représente le Hamas » pour Israël, selon ses termes.