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# Un ex-diplomate UK : Reconnaissance urgente de la Palestine
<p>Dans un article publié par le journal britannique The Independent, Vincent Fean, ancien consul général du Royaume-Uni à Jérusalem, a écrit que l’autodétermination palestinienne est la clé de la paix juste au Moyen-Orient.</p>
<p>Il a déclaré que la Grande-Bretagne a privé les Palestiniens de ce droit en raison de sa mauvaise conduite pendant la période du mandat britannique sur la Palestine, avant de quitter précipitamment en 1948.</p>
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## Après 75 ans d’occupation
<p>Après 75 ans d’occupation israélienne de Gaza, de Jérusalem-Est et du reste de la Cisjordanie, il est juste de reconnaître l’État de Palestine sur ces territoires.</p>
<p>Fean a noté que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège sont les derniers pays à l’avoir fait, annonçant la semaine dernière qu’ils se joindront dès demain à la longue liste de pays reconnaissant officiellement l’État palestinien.</p>
<p>Il a ajouté : « Ils ont donné l’exemple que la Grande-Bretagne aurait dû offrir pour ce qu’on appelle la solution à deux États, que nous devons encourager les autres à suivre. »</p>
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## Définition de l’État palestinien
<p>L’écrivain estime qu’une clarification est nécessaire concernant notre vision d’un État palestinien, qui devrait avoir des frontières basées sur celles d’avant juin 1967, avec une souveraineté territoriale complète et une liberté de mouvement des personnes et des marchandises, ainsi qu’un contrôle sur les questions administratives (enregistrement des naissances, etc.).</p>
<p>Fean a critiqué l’accord de coalition du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou car il « stipule explicitement que seuls les Juifs ont le droit à l’autodétermination sur cette terre », le qualifiant de revendication raciste.</p>
<p>Il a ajouté que tant que Netanyahou restera en poste, il n’y aura pas de négociations, et les perspectives après cela restent incertaines au mieux.</p>
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## Appel à l’action de la Grande-Bretagne
<p>L’écrivain a exhorté la Grande-Bretagne, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, à travailler en étroite collaboration avec la France – qui est désormais l’acteur principal de la politique étrangère européenne – ainsi qu’avec les États-Unis, l’Union européenne, les voisins arabes d’Israël et les partenaires du Commonwealth qui envisagent maintenant de la reconnaître, en particulier l’Australie et la Nouvelle-Zélande.</p>
<p>Il a déclaré que la reconnaissance pourrait apporter deux biens rares : l’espoir et le respect. Nous espérons qu’il y aura un véritable effort international soutenu, la Grande-Bretagne jouant enfin pleinement son rôle, pour aborder les inégalités, la discrimination et l’insécurité commune exclusivement par des moyens pacifiques fondés sur le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.</p>
<p>Il a exprimé l’espoir que les Israéliens puissent vivre en sécurité, qu’ils soient reconnus par tous leurs voisins arabes, et que les Palestiniens puissent réaliser leur droit à l’autodétermination.</p>
<p>Concernant le respect, la Grande-Bretagne a manifesté peu de respect pour les droits des Palestiniens pendant un siècle ou plus. La reconnaissance de la Palestine aux côtés d’Israël commencerait à montrer une parité de respect entre les peuples palestinien et israélien. Bien que cela ne soit pas la solution complète, c’est le bon début.</p>
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