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Invasion russe : les dernières nouvelles
Une attaque de drones ukrainiens a récemment « détruit » un entrepôt où étaient stockés des missiles et des munitions d’artillerie dans la région de Tver, témoignant ainsi des tensions croissantes dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie.
Des changements au sein de l’UE
La nouvelle Commission européenne envoie un message fort à la Russie. Elle a confié les responsabilités de la politique étrangère et de la défense de l’Union européenne à deux personnalités baltes, qui insistent sur la nécessité de soutenir davantage l’Ukraine dans sa guerre contre l’agression russe. La nomination de l’ancienne Première ministre estonienne Kaja Kallas au poste de cheffe de la diplomatie européenne avait été annoncée en juin, tandis que celle de l’ancien Premier ministre lituanien Andrius Kubilius comme nouveau commissaire à la Défense a été officialisée récemment.
Détails de l’attaque de drones ukrainiens
Lors de l’attaque nocturne de mardi à mercredi, des drones ukrainiens ont « littéralement détruit » un entrepôt situé à Toropets, dans l’ouest de la Russie. Cet entrepôt contenait des missiles balistiques et des bombes guidées. Les autorités russes de la région de Tver ont également ordonné des évacuations en raison d’un « incendie » causé par l’attaque, mais n’ont pas confirmé la destruction de l’entrepôt d’armement.
Interception de drones par l’armée russe
L’armée russe a indiqué avoir abattu 54 drones ukrainiens au cours de la nuit. Cette offensive se concentre principalement sur la région de Koursk, où l’armée russe déclare avoir intercepté près de la moitié des drones. Au total, 27 drones ont été détruits au-dessus de Koursk, tandis que d’autres ont été abattus dans les régions de Briansk, Smolensk, Belgorod et Oriol.
Condamnation pour haute trahison
Dans un autre développement, un ancien employé d’une entreprise publique de défense ukrainienne a été condamné à 15 ans de prison pour avoir transmis des informations sur les forces et défenses ukrainiennes aux services russes en 2022. Ce salarié, dont l’identité reste secrète, travaillait pour Ukroboronprom, un conglomérat gérant les usines d’armement d’Ukraine. Le procureur général a communiqué que cette personne a été reconnue coupable de « haute trahison » et condamnée à une peine privative de liberté ainsi qu’à la confiscation de ses biens.
Ces événements soulignent les enjeux cruciaux de la sécurité et de la défense dans le cadre du conflit actuel, marquant une intensification des hostilités entre l’Ukraine et la Russie.