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Turquie dément avoir intercepté des missiles iraniens visant Entité sioniste
Le Centre turc de lutte contre la désinformation a nié les allégations selon lesquelles des missiles lancés par l’Iran en direction d’Entité sioniste le 13 avril ont été détectés tôt et interceptés grâce à la base radar de Kurecik dans la province de Malatya, au centre du pays.
Le Centre, relevant du département de communication de la présidence turque, a déclaré dans un communiqué samedi dernier que les allégations à ce sujet « ne reflètent pas la réalité », confirmant que « ces allégations sont sans fondement et ont été délibérément diffusées ».
Les déclarations officielles et les faits
Le communiqué a souligné que ces allégations, qui ont circulé suite à la rencontre du président Recep Tayyip Erdogan avec le chef du bureau politique du mouvement de résistance islamique Hamas, Ismaïl Haniyeh hier, avaient déjà été démenties par le Centre de lutte contre la désinformation.
Il a indiqué que « les informations provenant du système radar de Kurecik ne sont partagées qu’avec les alliés dans le cadre des mesures de l’OTAN » en soulignant qu’il « n’est pas envisageable de partager ces informations avec des pays qui ne sont pas alliés de l’OTAN, comme Entité sioniste ».
Engagement turc envers la cause palestinienne
Le communiqué a ajouté que « la Turquie a toujours été aux côtés de la juste cause de nos frères palestiniens et continuera à le faire dans toutes les circonstances », soulignant la nécessité de ne pas prêter attention aux « campagnes de désinformation ».
Le 13 avril, l’Iran a lancé environ 350 missiles et drones, dans la première attaque directe de son territoire contre Entité sioniste, en réponse à une attaque de missiles visant le consulat de Téhéran à Damas en début de ce même mois.
Tensions entre l’Iran et Entité sioniste
Téhéran accuse Entité sioniste d’avoir mené l’attaque de missiles qui a entraîné la mort de 7 membres des Gardiens de la Révolution, dont le général Mohammed Reza Zahedi.
Entité sioniste n’a ni reconnu ni nié officiellement sa responsabilité dans l’attaque de Damas, et il est coutume que l’Iran et Entité sioniste se déclarent mutuellement ennemis, avec des décennies d’hostilité et des accusations d’attaques réciproques.