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Donald Trump se concentre sur le Pentagone à l’approche de son second mandat, avec des nominations qui suscitent déjà des controverses.
Une nomination inattendue
Un peu plus d’une semaine après que l’élection a été déclarée en sa faveur, Donald Trump a annoncé ses choix pour les principaux postes de sécurité nationale du pays. Parmi les nominations, le sénateur Marco Rubio au poste de secrétaire d’État et le représentant Mike Waltz comme conseiller à la sécurité nationale ont d’abord rassuré certains critiques de Trump, ainsi que des officiels étrangers inquiets de sa politique étrangère potentielle pour un second mandat.
Hegseth : Le choix controversé
La nomination de Pete Hegseth, animateur de Fox News et ancien militaire, a surpris de nombreux observateurs. Hegseth, connu pour ses critiques des efforts de diversité au sein du Pentagone, donne un aperçu de l’agenda que pourrait avoir Trump pour le département de la Défense lors de son second mandat. Diplômé de Princeton et d’Harvard, Hegseth a servi pendant près de deux décennies comme officier d’infanterie dans la Garde nationale, participant à des missions en Irak, en Afghanistan et à Guantánamo.
Critiques et soutien
Si Hegseth est confirmé par le Sénat, il prendrait la tête d’une des forces militaires les plus puissantes du monde à un moment de turbulences mondiales. Ses détracteurs, comme Paul Rieckhoff, fondateur des Veterans Independents of America, le qualifient de « moins qualifié » pour ce rôle dans l’histoire des États-Unis. Hegseth a également exprimé des opinions controversées, notamment contre le service des femmes dans des rôles de combat actifs.
Ses vues reflètent celles de Trump, qui a annoncé son intention de créer une task force pour surveiller ce qu’il appelle des « généraux woke » et de réduire les initiatives de diversité au Pentagone.
Les tensions avec le Pentagone
Trump a déjà connu des tensions avec les hauts gradés du Pentagone au cours de son premier mandat. Des rapports indiquent que son équipe de transition prépare des listes d’officiers militaires à renvoyer, ce qui pourrait inclure le chef d’état-major interarmées, le général Charles Q. Brown Jr. Bien qu’une personne au courant des plans ait nié qu’une telle mesure soit en cours, les rumeurs persistent concernant un éventuel « conseil des guerriers » pour évaluer la performance des généraux de haut rang.
Une gestion de la sécurité nationale en question
Dans un contexte de guerres en Europe et au Moyen-Orient, et alors que la Chine prépare potentiellement une confrontation avec les États-Unis, la nomination de Hegseth pourrait être à la fois une promesse de changement et un sujet de division au sein des forces armées. Des anciens responsables de l’administration Trump ont exprimé des opinions variées sur son choix, certains le voyant comme un moyen d’habiliter les militaires.
Image de la nomination
Ce qui se profile à l’horizon
Les discussions entre Trump et des leaders étrangers, y compris Vladimir Poutine, se poursuivent alors qu’il cherche à stabiliser des relations internationales tendues. Le président élu aurait conseillé à Poutine de ne pas intensifier le conflit en Ukraine, marquant ainsi le début d’une nouvelle dynamique diplomatique.