Trump conteste sa disqualification à l’élection dans le Maine
L’ancien président américain Donald Trump, a contesté mardi dernier la décision de l’État du Maine de l’empêcher de se présenter aux primaires républicaines pour l’élection présidentielle.
Les avocats de Trump ont demandé à la justice du Maine d’annuler la décision émise par Shenna Bellows, la secrétaire d’État chargée des affaires électorales, affirmant que cette démocrate, responsable de l’organisation des élections dans le Maine, était biaisée et avait agi de manière arbitraire et capricieuse.
Une semaine après une décision similaire prise par la Cour suprême de l’État du Colorado, le Maine a jugé que l’ancien président n’était pas qualifié pour occuper la présidence en raison de son comportement lors de l’invasion du Capitole par un groupe de ses partisans en janvier 2021.
Bellows a estimé que Trump n’était pas éligible pour occuper la présidence des États-Unis car le 14ème amendement de la Constitution interdit à toute personne ayant participé à une insurrection de tenir une quelconque fonction publique.
Les républicains se sont rapidement mobilisés pour défendre Trump, notamment le gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui aspire lui-même à l’investiture du parti.
Les décisions historiques prises par le Maine et le Colorado concernent actuellement les primaires républicaines dans ces deux États, prévues pour le 5 mars. Ces décisions ne seront applicables qu’après que toutes les procédures d’appel auront été épuisées.
Des divisions apparaissent également dans d’autres États. Récemment, les tribunaux du Minnesota et du Michigan ont rendu des décisions favorables à la présence de Trump sur les bulletins de vote dans ces États, et un autre jugement est attendu prochainement en Oregon.
Des procès ont été intentés dans plusieurs États pour barrer la route à Trump, le candidat le plus susceptible de remporter l’investiture républicaine pour les élections présidentielles qui se tiendront à la fin de cette année.
Trump est également attendu devant le tribunal à Washington en mars prochain pour une accusation de conspiration visant à annuler les résultats des élections, en plus de faire face à des accusations d’extorsion en Géorgie où il a tenté de renverser le résultat des élections dans cet État du Sud après sa défaite.