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Trump appelle Entité sioniste à attaquer les installations nucléaires iraniennes
MADRID, 5 oct. (EUROPA PRESS) – Lors d’un récent rassemblement de campagne, Donald Trump, ancien président américain et candidat républicain à la Maison Blanche, a proposé que les Forces de Défense d’Entité sioniste (FDI) prennent des mesures militaires contre les sites nucléaires iraniens. Cette déclaration intervient en réponse au tir de missiles par la Garde révolutionnaire iranienne, alors que le conflit au Moyen-Orient s’intensifie.
Les critiques de Trump envers Biden
Lors de son intervention publique à Fayetteville, en Caroline du Nord, Trump a commenté les propos du président Joe Biden qui avait été interrogé sur l’Iran. « Il a répondu qu’il n’attaquerait l’Iran que si le sujet nucléaire était en jeu. Cela semble être ce qu’il faudrait attaquer, non ? Je pense qu’il se trompe là-dessus », a affirmé l’ancien président, comme le rapporte CNN.
Trump a également rejeté l’idée d’une « réponse proportionnée et limitée » que Biden propose vis-à-vis du régime iranien, plaidant pour une approche plus agressive : « Il faut attaquer en premier et s’inquiéter du reste ensuite ».
Des accusations contre le gouvernement actuel
Dans ce contexte tendu, Trump n’a pas manqué de critiquer Biden et Kamala Harris, la vice-présidente et candidate démocrate pour les élections de novembre, les tenant responsables des tensions entre l’Iran et Entité sioniste. « Nous avons un président et une vice-présidente fantômes qui devraient être aux commandes, mais personne ne sait ce qui se passe », a-t-il déclaré, comme relayé par Fox News.
Des déclarations contradictoires de Biden
En opposition aux propos de Trump, Biden a encouragé le gouvernement israélien mené par Benjamin Netanyahu à envisager « d’autres alternatives » aux attaques contre les infrastructures pétrolières iraniennes. Cette déclaration fait suite à ses commentaires sur la nécessité d’explorer la possibilité d’orienter les frappes sur des cibles pétrolières plutôt que nucléaires, ce qui a entraîné une flambée des prix du pétrole.
L’escalade des hostilités dans la région
Les tensions dans la région se sont intensifiées après que Hamas et d’autres factions palestiniennes ont lancé une série d’attaques contre Entité sioniste le 7 octobre, faisant près de 1 200 morts et plus de 250 otages. En réponse, l’armée israélienne a engagé une offensive militaire à Gaza, dont le bilan atteint environ 41 800 morts, en plus des plus de 700 Palestiniens tués en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Ces événements, surnommés ‘Inondation de Al Aqsa’ par Hamas et ses alliés, ont également conduit à une escalade des combats à la frontière entre Entité sioniste et le Liban, engendrant une nouvelle incursion dans le territoire libanais. De plus, des groupes houthis et des milices pro-iraniennes en Irak ont lancé des missiles et des drones vers Entité sioniste, qui a riposté par des bombardements en Syrie, au Liban et au Yémen.