Accueil Actualité Trois morts après émeutes en Nouvelle-Calédonie

Trois morts après émeutes en Nouvelle-Calédonie

par Chia
Faire un don
A+A-
Réinitialiser
Trois morts après émeutes en Nouvelle-Calédonie

# Trois morts après émeutes en Nouvelle-Calédonie

<section>
<h2>Violences en Nouvelle-Calédonie : Trois morts après des réformes électorales controversées</h2>
<p>Au moins trois personnes ont été tuées lors des pires troubles en Nouvelle-Calédonie depuis plus de 30 ans. Les émeutes se poursuivent et les écoles restent fermées après que la France ait adopté des réformes controversées sur les règles de vote du territoire pacifique.</p>
<p>Le président français Emmanuel Macron a convoqué mercredi une réunion du conseil de défense et de sécurité nationale pour discuter des émeutes, annulant une visite prévue dans une région française.</p>
<p>Son bureau a annoncé que Macron publierait un décret déclarant l’état d’urgence dans le territoire. La présidence a confirmé que trois personnes étaient mortes et qu’un policier avait été grièvement blessé.</p>
<p>«Toute violence est intolérable et fera l’objet d’une réponse inflexible pour assurer le retour de l’ordre républicain», a déclaré la présidence.</p>
</section>

<section>
<h2>Continuations des émeutes malgré les mesures de sécurité</h2>
<p>Malgré la présence massive des forces de sécurité dans la capitale Nouméa et la mise en place d’un couvre-feu nocturne, les émeutes ont continué pratiquement sans relâche. Le couvre-feu a été prolongé jusqu’à jeudi soir.</p>
<p>Des bâtiments et des voitures ont été «incendiés, embrasés», les écoles et autres institutions ont été fermées pour les prochains jours et aucun vol ne part de l’aéroport international, selon Natacha Butler d’Al Jazeera.</p>
<p>Des centaines de personnes, y compris «environ 100» gendarmes, ont été blessées dans les troubles, a déclaré mercredi le ministre français de l’Intérieur Gerald Darmanin à Paris.</p>
<p>À Nouméa et dans la commune de Paita, plusieurs échanges de tirs ont été signalés entre des groupes de défense civile et des émeutiers.</p>
</section>

<section>
<h2>Destruction généralisée et répression accrue</h2>
<p>Mercredi, les rues de la capitale étaient parsemées de carcasses de voitures et de bâtiments brûlés, y compris un magasin de sport et un grand mur d’escalade en béton.</p>
<p>«De nombreux incendies criminels et pillages de magasins, d’infrastructures et de bâtiments publics, y compris des écoles primaires et secondaires, ont eu lieu», a déclaré le Haut-Commissariat.</p>
<p>Les forces de sécurité ont réussi à reprendre le contrôle de la prison de Nouméa, qui compte quelque 50 détenus, après une émeute et une tentative de fuite des prisonniers.</p>
<p>Un couvre-feu nocturne a été prolongé, ainsi que des interdictions de rassemblement, de port d’armes et de vente d’alcool.</p>
<p>L’aéroport international de La Tontouta reste fermé aux vols commerciaux, et les autorités ont recommandé de limiter tout déplacement pendant la journée.</p>
</section>

<section>
<h2>Réactions et tensions politiques</h2>
<p>La colère couve depuis des semaines suite aux projets de Paris de modifier la constitution pour permettre à plus de personnes de voter aux élections provinciales de Nouvelle-Calédonie.</p>
<p>Les critiques affirment que cette décision marginaliserait les peuples autochtones kanak, qui représentent environ 40 % de la population, en permettant à davantage de nouveaux arrivants européens de voter.</p>
<p>La France soutient que les règles doivent être modifiées pour soutenir la démocratie sur l’île. L’Assemblée nationale à Paris a adopté la mesure après un long débat, avec 351 voix pour et 153 contre.</p>
</section>

<section>
<h2>Appels au calme</h2>
<p>Mercredi, le principal mouvement indépendantiste, le Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste (FLNKS), a appelé au calme et condamné les violences, appelant dans une déclaration les émeutiers à rentrer chez eux.</p>
<p>La marginalisation socio-économique, la dépossession des terres et l’exclusion des Kanaks sont depuis longtemps sources de troubles civils violents en Nouvelle-Calédonie.</p>
<p>Lors d’un référendum en 1987, les partisans de l’indépendance, en colère que les nouveaux résidents du territoire aient le droit de vote, ont également mené un boycott. Le vote écrasant en faveur du maintien dans la France a conduit à des manifestations violentes et, finalement, aux Accords de Matignon en 1988, visant à corriger les inégalités, et à l’Accord de Nouméa, avec sa vision d’une «souveraineté partagée».</p>
</section>

![Unrest wracks French-ruled Pacific island of New Caledonia](https://aljazeera.net/wp-content/uploads/2024/05/AFP__20240513__34RG7W2__v2__Preview__FranceOverseasNewCaledoniaPoliticsProtest-1715674648.jpg?w=770&resize=770%2C513)
<p>Voitures incendiées et reste d’un magasin Renault au milieu des émeutes à Nouméa, Nouvelle-Calédonie \[Theo Rouby/AFP\]</p>

![Indigenous Kanak](https://aljazeera.net/wp-content/uploads/2021/12/000_8R74ER.jpg?w=770&resize=770%2C513)
<p>Une militante indépendantiste avec un drapeau du Front de Libération National Kanak Socialiste peint sur sa joue sourit à Nouméa \[Theo Rouby/AFP\]</p>

Laissez un commentaire

*En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et la gestion de vos données par ce site web.


Droits d’auteur © 2024 – unsujet.fr – Tous droits réservés

Bienvenue sur unsujet.fr ! 🌟 Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience sur notre site. Ces petits fichiers sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre site et nous aident à comprendre comment vous l'utilisez, afin de le rendre encore plus intéressant et pertinent pour vous. En continuant à naviguer sur unsujet.fr, vous acceptez notre utilisation des cookies. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre politique de confidentialité et les cookies que nous utilisons, cliquez sur "En savoir plus". Vous pouvez également choisir de refuser les cookies non essentiels en cliquant sur "Refuser". Merci de votre visite et bonne lecture sur unsujet.fr ! 📚🌍 Accepter En savoir plus