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Terrorisme: Entre Politisation et Programmation
Au cours des dernières décennies, les droits de l’homme et le terrorisme ont été utilisés de manière excessive et grotesque comme des outils politiques, où lorsqu’une partie est alliée à l’Occident et sert les intérêts des puissances dominantes sur la scène internationale en ouvrant ses richesses, les violations commises ou les crimes perpétrés sont souvent ignorés. En cas de désaccord ou de conflit d’intérêts, les dossiers sont ouverts et parfois amplifiés, voire parfois fabriqués.
La question de l’utilisation du terrorisme et de son exploitation a été soulevée à de nombreuses occasions. Cependant, l’attaque terroriste lors d’un concert à Moscou le 22 mars dernier était particulièrement marquante. La Russie a accusé les États-Unis et leurs alliés d’être derrière l’attaque malgré la revendication de l’attaque par le groupe « ISIS » et l’arrestation des auteurs, des ressortissants tadjiks.
Le détail alarmant et peut-être surprenant a été l’avertissement de l’ambassade des États-Unis à Moscou deux semaines avant l’incident, à propos de la nature de l’attaque imminente visant de grands rassemblements, y compris des concerts à Moscou, incitant les citoyens américains à éviter les foules.
Manifestations Pacifiques
Plus de six mois après la guerre destructrice à Gaza, malgré la vive colère populaire des Arabes et des musulmans, et la présence de partisans du Hamas à travers le monde, en particulier en Occident, aucun acte de violence ou de terrorisme n’a été perpétré en réaction aux atrocités commises. Au contraire, les manifestations pacifiques qui ont protesté contre la brutalité de l’occupation et de la guerre à Gaza se sont déroulées sans violence ni émeutes dans le monde entier.
Criminels Malchanceux
Au début de l’année en cours, un juge américain a ordonné la libération d’un homme condamné dans une affaire dite « Newburgh Four » – les quatre hommes planifiant des attaques contre des temples juifs et une base militaire américaine, où ils ont été condamnés à 25 ans de prison. L’incitateur de cet acte était un informateur du FBI qui a exploité leur besoin d’argent, leur offrant des sommes considérables pour les inciter, leur fournissant les moyens et l’encouragement pour mettre en œuvre le complot présumé.
Le contexte judiciaire a qualifié les hommes de petits criminels malchanceux, facilement manipulés par le gouvernement dans une opération amère.
En février 2008, les autorités marocaines ont arrêté un citoyen maroco-belge pour des affaires de terrorisme, d’assassinat et de trafic d’armes, le condamnant à la réclusion à perpétuité pour avoir dirigé un groupe armé islamique, commis 6 meurtres, fait du contrebande d’armes et menacé la sécurité de l’État.
Les Adolescentes Britanniques
Le cas des adolescentes britanniques d’origine asiatique – Shamima Begum, Kadiza Sultana et Amira Abbas – qui ont rejoint « ISIS » en Syrie via la Turquie au début de 2015, illustre la manipulation de la question du terrorisme à un niveau international, où la Turquie a directement accusé des pays occidentaux de l’implication, les décrivant comme des États soutenant le terrorisme.
La question troublante ici est de savoir comment les autorités britanniques ont permis à des adolescentes âgées d’environ 15 ans de voyager seules ? Des rapports ont révélé des enquêtes approfondies menées par la Turquie sur l’arrestation de Mohamed Rashid, un dentiste syrien qui a facilité le voyage des adolescentes en Syrie. Il a avoué travailler pour les services de renseignements canadiens, qui lui ont promis la citoyenneté en échange de sa coopération, bénéficiant de transferts d’argent importants.
Il est clair que les agences de renseignement israéliennes ont pu utiliser les services de renseignement canadiens pour dissimuler les opérations.