Téhéran rend hommage aux officiers tués lors d’un raid à Damas
Aujourd’hui, Téhéran a organisé les funérailles de 7 officiers décédés lundi dernier lors d’une attaque aérienne contre le complexe de l’ambassade iranienne à Damas en Syrie. Il est largement supposé que cette attaque a été menée par Israël cette semaine, dans une offensive sans précédent à laquelle Téhéran a promis de répondre.
Hommage aux officiers décédés
La télévision gouvernementale a montré des manifestants portant des photos des défunts et des pancartes arborant des slogans tels que « Mort à Israël » et « Mort à l’Amérique ». Les sept dépouilles, dont deux hauts gradés, ont été enveloppées dans le drapeau iranien et placées à bord de deux camions au centre de la place Ferdowsi à Téhéran.
Les réactions à l’attaque
Parmi les victimes se trouvait le général Mohammad Reza Zahedi, un haut commandant des Gardiens de la Révolution iraniens. Le guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei, a déclaré après l’attaque de lundi à Damas que « nous ferons regretter aux sionistes leur frappe contre le consulat. »
Élargissement du conflit
Le commandant des Gardiens de la Révolution iraniens, Hussein Salami, a déclaré : « L’entité sioniste doit comprendre qu’elle ne garantira pas sa sécurité en élargissant la guerre. » Il a ajouté que « les crimes de l’entité sioniste soutenue par Washington ont isolé les États-Unis dans le monde. »
Salami a également souligné que les messages en provenance de Gaza indiquent que la résistance est forte, jusqu’à ce que l’ennemi soit enterré dans le secteur. Les funérailles ont coïncidé avec la Journée de Jérusalem, lors de laquelle l’Iran organise des manifestations de soutien aux Palestiniens à travers le pays.
Réactions internationales
Des médias iraniens ont signalé la participation du secrétaire général du Jihad islamique palestinien, Ziyad al-Nakhaleh, à la marche à Téhéran. Cette attaque audacieuse constitue l’attaque la plus meurtrière contre des responsables iraniens en Syrie depuis décembre dernier, suscitant des craintes d’une escalade du conflit régional.