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Keir Starmer a affirmé qu’il pouvait maintenir une « bonne relation » avec Donald Trump, malgré les accusations d’ingérence étrangère portées par la campagne du candidat républicain à l’élection présidentielle américaine. Les responsables du Parti travailliste ont été accusés d’avoir interféré dans le processus électoral américain en voyageant vers des États clés pour soutenir la candidate démocrate Kamala Harris.
Accusations de la campagne Trump
La campagne de Trump a déposé une plainte légale auprès de la Commission électorale fédérale des États-Unis, alléguant que les efforts de bénévolat des membres du Parti travailliste constituaient des « contributions illégales d’étrangers ». Cette lettre mentionne également des contacts signalés entre les responsables du Parti travailliste et la campagne de Harris.
Réponse de Starmer
En réponse aux accusations, Starmer a souligné qu’il entretenait une « bonne relation » avec Trump et que celle-ci ne serait pas compromise par cette plainte. Le Premier ministre a précisé que les bénévoles du Parti travailliste agissaient de leur propre initiative et en dehors de leurs responsabilités officielles.
Précisions sur les bénévoles
Lors d’un déplacement avec des journalistes au sommet du Commonwealth à Samoa, Starmer a déclaré : « Les bénévoles du Parti travailliste se sont rendus aux États-Unis pour chaque élection. Ils le font pendant leur temps libre et sont logés chez d’autres bénévoles. »
Impact sur la relation avec Trump
Interrogé sur les conséquences potentielles de cette plainte pour sa relation avec Trump si ce dernier devait être réélu, Starmer a répondu : « Non. J’ai passé du temps à New York avec le Président Trump, nous avons dîné ensemble et mon objectif était d’établir une bonne relation, ce que nous avons fait. »
Plaintes et historique
La plainte de la campagne de Trump fait référence à un post LinkedIn désormais supprimé par le responsable des opérations du Parti travailliste, qui mentionnait que près de 100 membres du parti se rendaient aux États-Unis pour soutenir les démocrates dans des États pivot tels que la Caroline du Nord, le Nevada, la Pennsylvanie et la Virginie. La lettre a également évoqué les répercussions d’une situation similaire survenue en 2016, où le Parti travailliste australien avait été sanctionné pour avoir envoyé des délégués soutenir Bernie Sanders.
Position du Parti travailliste
Le Parti travailliste a affirmé que ces voyages étaient organisés par des bénévoles et non financés par le parti. Starmer avait rencontré Trump lors d’un voyage à New York en septembre, où Trump avait complimenté Starmer, le qualifiant d’homme « très sympa » et de candidat « très populaire » lors des élections au Royaume-Uni.
Le message de Trump
La plainte de la campagne Trump a également souligné que lorsque des représentants du gouvernement britannique avaient tenté de faire campagne aux États-Unis dans le passé, cela ne s’était pas bien terminé. Ils ont cité l’anniversaire de la capitulation des forces britanniques à la bataille de Yorktown, un événement marquant pour l’indépendance politique des États-Unis vis-à-vis de la Grande-Bretagne.