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Starbucks traverse une période difficile, avec des résultats financiers en baisse et un changement soudain de direction. En septembre, Brian Niccol a été nommé à la tête du groupe après le départ inattendu de Laxman Narasimhan et a annoncé une « réinitialisation stratégique » dans le but de relancer la croissance de l’entreprise.
Un besoin urgent de changement
Les résultats du quatrième trimestre, qui seront publiés le 30 octobre, indiquent une baisse du chiffre d’affaires de 3,2 % par rapport à l’année précédente. Cette diminution est particulièrement visible sur les principaux marchés de Starbucks, à savoir les États-Unis et la Chine. Aux États-Unis, les ventes en magasin ont chuté de 6 %, tandis qu’en Chine, elles ont plongé de 14 %, entraînant une baisse du ticket moyen et du nombre de transactions.
Un dirigeant optimiste face aux défis
Malgré ces contre-performances, Brian Niccol reste optimiste. Selon lui, l’entreprise dispose d’« atouts importants » et il a prévu des mesures rapides pour remédier à la situation. Toutefois, la directrice financière, Rachel Ruggieri, a averti que l’inversion de la tendance nécessiterait du temps, car les investissements réalisés n’ont pas encore permis de stopper la baisse de fréquentation.
Recentrage sur les fondamentaux
Dans une lettre adressée aux employés, Niccol a souligné l’importance de recentrer les efforts sur les fondamentaux, en particulier sur le marché américain, avant d’étendre le redressement à l’international. Après la clôture de la Bourse, les actions de Starbucks ont chuté de 3,92 %, mais l’entreprise espère que cette nouvelle stratégie permettra de retrouver la croissance à long terme.