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Springfield, une ville de 60 000 habitants, a récemment fait la une des journaux en votant massivement pour Donald Trump lors de l’élection présidentielle américaine de 2024. Cette victoire est teintée par une polémique anti-migrants qui a particulièrement touché la communauté haïtienne de la ville, estimée à près de 20 000 personnes.
Une campagne polémique
Au cours de la campagne, Donald Trump a directement ciblé la communauté haïtienne, allant jusqu’à tenir des propos controversés. Il a affirmé que certains membres de cette communauté * »mangent les chiens et les chats »*, ce qui a suscité l’indignation et la peur parmi les Haïtiens vivant à Springfield.
Craintes d’expulsion
Les rumeurs et les discours de Trump ont créé une atmosphère de peur parmi de nombreux Haïtiens, en particulier ceux détenteurs d’un permis de résidence temporaire. Ils craignent des mesures d’expulsion qui pourraient les viser directement, renforçant ainsi l’impression que Springfield est devenue un symbole de l’immigration incontrôlée aux yeux de la droite américaine.
Les Haïtiens représentent une main-d’œuvre précieuse pour l’industrie locale, et selon Paschhur Castelly, un employé d’une agence pour l’emploi, * »l’industrie de l’État de l’Ohio va s’écrouler »* si ces travailleurs étaient expulsés.
L’impact sur la communauté haïtienne
La communauté haïtienne, qui a contribué au dynamisme économique de Springfield, se retrouve ainsi au cœur d’une polémique qui pourrait avoir des conséquences lourdes sur son avenir. Alors que la ville savoure sa victoire républicaine, le climat d’insécurité et de méfiance s’intensifie, posant des questions sur la coexistence et l’acceptation dans la société américaine.