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Sous Kim, Pyongyang s’entraîne pour une contre-attaque nucléaire
Sous la direction du leader nord-coréen Kim Jong-un, une manœuvre simulant une « contre-attaque nucléaire » a été supervisée, selon l’agence de presse nord-coréenne mardi.
L’agence officielle a indiqué que l’exercice a impliqué des « unités de missiles à longue portée » et que Kim a loué la « puissance et la précision » des missiles qui ont « atteint leur cible sur une île » située à 352 kilomètres.
L’agence a expliqué que Kim « a supervisé un exercice tactique conjoint simulant une contre-attaque nucléaire », confirmant que les missiles « équipés de têtes nucléaires factices ont atteint leur cible sur une île » à 352 kilomètres.
L’agence a cité Kim exprimant « sa grande satisfaction » quant au succès de ces entraînements.
Réponse à la provocation
Conformément à l’agence centrale de presse nord-coréenne, cette simulation était une réponse aux exercices aériens annuels entre les États-Unis et la Corée du Sud, qui ont commencé le 12 avril à la base de Kunsan en Corée du Sud.
L’agence a déclaré que Pyongyang considère ces exercices comme « extrêmement provocateurs et agressifs » et les considère comme dirigés ouvertement contre elle.
Pyongyang surveille de près les manœuvres militaires conjointes régulières menées par les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon dans la région, les considérant comme des préparatifs en vue d’une invasion de son territoire ou de renverser son régime.
Strictes sanctions internationales
Malgré les sanctions imposées par les Nations Unies depuis 2006 et renforcées à plusieurs reprises, la Corée du Nord continue de poursuivre ses programmes militaires interdits. En 2022, le régime a déclaré que la position du pays en tant que puissance nucléaire était « irréversible ».