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Joël Guerriau se retire du Sénat après des accusations de soumission chimique
Le sénateur Joël Guerriau, récemment mis en examen pour soupçon de soumission chimique à l’encontre de la députée Sandrine Josso, a annoncé sa décision de se mettre en retrait des travaux parlementaires et de démissionner de ses fonctions exécutives. Cette annonce a été faite le mercredi 25 septembre, alors que le sénateur continue de contester les accusations portées contre lui.
Une mise en retrait pour préserver la sérénité
Dans un communiqué adressé à l’AFP, Joël Guerriau a déclaré : « À la demande du président (du Sénat Gérard) Larcher, je démissionne ce jour de la vice-présidence de la commission des affaires étrangères et de la défense et me mets en retrait de la participation aux travaux parlementaires au Sénat ». Il a exprimé son regret face au non-respect de la présomption d’innocence et a ajouté qu’il souhaitait préserver la sérénité au sein de l’institution sénatoriale.
Réactions au sein du Sénat
Gérard Larcher, président du Sénat, aurait demandé à Joël Guerriau de démissionner de son mandat de sénateur lors d’une récente conversation, sans obtenir de réponse définitive à cette demande. Guerriau a également décidé de se retirer de son rôle de Secrétaire du Sénat, selon des sources proches du dossier.
Depuis le début de l’affaire, le parlementaire n’a pas été vu dans l’hémicycle et a été suspendu de son parti Horizons ainsi que de son groupe parlementaire Les Indépendants-République et Territoires. De nombreux membres du parlement se sont engagés à refuser de siéger avec un élu soupçonné d’avoir drogué une collègue, affirmant qu’une telle tolérance serait inacceptable pour les victimes de soumission chimique.
Soutien à Sandrine Josso
L’avocat de Sandrine Josso, Arnaud Godefroy, a réagi en saluant la position de Gérard Larcher, déclarant : « Cette position est rassurante pour la sérénité de l’information judiciaire. Madame Josso est également rassurée par cette mise en retrait dans la mesure où elle ne sera pas amenée dans les prochains jours à croiser Monsieur Guerriau ».
Un contexte judiciaire difficile
Ce retrait intervient dans un climat de tension autour des affaires de soumission chimique, un sujet d’actualité brûlant, accentué par le procès des viols de Mazan. Les parlementaires et les citoyens expriment des préoccupations croissantes concernant la sécurité et la protection des victimes.
La situation de Joël Guerriau reste floue, alors que la chance d’un retour au Palais du Luxembourg, près d’une année après les faits supposés, semble de plus en plus compromise. Le débat sur la soumission chimique et ses implications sur la vie politique française se poursuit.
Alors que l’affaire évolue, la vigilance et la solidarité envers les victimes demeurent essentielles dans cette lutte contre la violence et l’abus dans la société.