# Soudan à feu et à sang : les violences continuent à Al-Fasher
## Le conflit à Al-Fasher
Cette semaine, Al-Fasher s’est retrouvée au cœur du conflit incessant entre les forces armées dirigées par Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide menées par Mohamed Hamdan Dagalo, connu sous le nom de Hamidti.
Les deux camps se sont, comme à leur habitude, échangés des accusations. Les autorités ont pointé du doigt les Forces de soutien rapide, tandis que ces dernières ont affirmé que les destructions étaient le résultat de frappes aériennes ciblant des quartiers et zones de la ville.
De nombreuses institutions internationales ont, de leur côté, mis en garde contre la gravité de la situation. Amnesty International a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures rapides afin de protéger les civils pris au piège au milieu de la violence croissante à Al-Fasher. L’organisation a insisté sur la nécessité d’une intervention des Nations Unies et de l’Union africaine pour assurer la protection des civils et garantir que les responsables de ces violences soient tenus pour responsables.
## Appel à l’intervention internationale
Amnesty International appelle le monde à réagir rapidement :
- Sécurité des civils : L’une des priorités est de garantir la sécurité des civils piégés dans la ville.
- Intervention des Nations Unies et de l’Union africaine : Ces organisations sont appelées à intervenir pour protéger les habitants.
- Responsabilisation des auteurs : Il est crucial d’assurer que les auteurs des violences soient poursuivis.
La communauté internationale est pressée d’agir immédiatement pour éviter une aggravation supplémentaire de la situation humanitaire à Al-Fasher, où les civils continuent de souffrir dans un climat de violence et d’insécurité.
## Réactions locales et internationales
Les réactions locales se mêlent aux condamnations internationales. En plus de l’appel d’Amnesty International, plusieurs organisations locales de défense des droits de l’homme ont également exprimé leur préoccupation quant à la situation alarmante à Al-Fasher. Elles ont dénoncé non seulement les violences perpétrées par les forces militaires et paramilitaires, mais aussi le manque de soutien humanitaire pour les civils touchés.
Les habitants de la région vivent dans la crainte permanente des affrontements et des raids aériens, qui ne font qu’exacerber la crise humanitaire déjà sévère. De nombreux civils se retrouvent sans abri et manquent de vivres et de soins médicaux.
La situation reste tendue et les appels à une intervention rapide et décisive continuent de se multiplier, tandis que le monde observe de près l’évolution de ce conflit dévastateur.
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