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Solution au Liban : la France n’est pas la clé
Le Liban a finalement répondu positivement tardivement au document français remis il y a un certain temps à l’ambassade de France au Liban. La réponse libanaise n’a pas apporté de nouveauté, confirmant l’engagement du Liban envers les résolutions internationales, notamment la résolution 1701, à condition qu’il soit associé à un engagement israélien également.
Dans la précipitation habituelle des Libanais, toutes les parties se sont empressées de louer le rôle de la France et la possibilité qu’elle se retire en renouvelant ses efforts pour résoudre tous les problèmes du Liban, en tête desquels la normalisation des institutions à partir de l’élection d’un président de la République.
La France : entre images historiques et intérêts actuels
La France, glorifiée dans les livres d’histoire libanais et fabriquée sur mesure, en tant que mère bienveillante, protectrice des intérêts des Libanais et garante de la résolution de leurs crises, n’a pas reflété cette image ces dernières années. Il est apparu que la « bonté maternelle » s’est enchevêtrée, voire a été supplantée par l’intérêt, dictant ses décisions. Il est essentiel de se rappeler continuellement de ne pas suivre les bergers qui prétendent agir pour l’intérêt du Liban alors qu’ils poursuivent d’autres objectifs.
Implantation économique et politique française au Liban
Les investissements français stratégiques sont lancés en 2022 par un programme octroyant des bourses d’études sur dix ans, permettant aux étudiants sélectionnés de poursuivre leurs études dans les prestigieuses universités françaises. Cette démarche vise à former des cadres pour les entreprises françaises avec la mentalité, la culture, les objectifs et la nationalité française souhaitées par ces entreprises.
Contrôle progressif et implications politiques
La France, progressivement, est perçue par les Libanais comme une puissance coloniale et hégémonique plutôt qu’un pays d’assistance et de soutien, renforçant ainsi la corruption et les intérêts personnels au lieu de réformer la politique libanaise. Les positions françaises au Liban reflètent un changement des données, les présentant comme des intermédiaires politiques favorisant la corruption et les intérêts privés.