Accueil Actualité Si l’UNRWA disparaît, nos espoirs de retour aussi, craignent les Palestiniens

Si l’UNRWA disparaît, nos espoirs de retour aussi, craignent les Palestiniens

par Sara
Faire un don
A+A-
Réinitialiser
Si l'UNRWA disparaît, nos espoirs de retour aussi, craignent les Palestiniens

Si l’UNRWA disparaît, nos espoirs de retour aussi, craignent les Palestiniens.

Parmi les enfants qui jouent dans les rues du camp de réfugiés d’Aida, près de Bethléem, en Cisjordanie occupée, se trouve Ahmad Damaseh, un garçon de 10 ans qui rêve de devenir médecin lorsqu’il sera grand.

Il est membre de la quatrième génération de la famille Damaseh à vivre dans ce camp de réfugiés depuis que ses ancêtres ont fui la Nakba du quartier de Jérusalem de Deir Aban il y a 75 ans, où environ 750 000 Palestiniens ont été chassés de chez eux pour faire place à la création de l’État d’Israël.

Le rêve d’Ahmad repose en grande partie sur une agence des Nations unies qui a soutenu les réfugiés palestiniens dans les territoires palestiniens occupés et les pays voisins depuis lors.

Crise de financement de l'UNRWA dans le camp d'Aida

Ahmad Damaseh, 10 ans, rêve de devenir médecin, mais la perte des services de l’UNRWA comme les écoles pourrait signifier la fin de ces rêves [Monjed Jadou/Al Jazeera]

Au cœur du rêve de Damaseh se trouve l’UNRWA qui a fourni à la famille Damaseh sa toute première tente à Aida.

Elle est responsable de 702 écoles offrant une éducation à 500 000 enfants et étudiants, selon Anwar Hammam, chef adjoint du Département des Affaires des Réfugiés de l’OLP. Elle fournit une aide à 400 000 personnes vivant dans le camp de réfugiés d’Aida.

Après que le gouvernement israélien ait accusé l’organisation d’avoir des liens avec les responsables des attaques menées par les Brigades Al-Qassam et d’autres combattants palestiniens armés dans le sud d’Israël le 7 octobre, de nombreux grands donateurs et nations donatrices – fournissant ensemble plus de 80% du financement de l’UNRWA – ont retiré leur soutien financier.

Seuls quelques pays, dont la Belgique, la Norvège, l’Irlande et l’Arabie saoudite, ont promis de continuer à financer. Les plus grands donateurs, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne, ont suspendu leur financement.

Crise de financement de l'UNRWA dans le camp d'Aida

Les enfants du camp de réfugiés d’Aida rentrent chez eux de l’école de l’UNRWA où ils étudient [Monjed Jadou/Al Jazeera]

Pour l’instant, disent les habitants d’Aida, leurs rêves sont en suspens et peut-être perdus à jamais.

Aida, un camp de réfugiés situé entre Bethléem, Beit Jala et Jérusalem, abrite plus de 8 000 réfugiés palestiniens, deux écoles pour garçons et filles et une clinique desservant les réfugiés de tous les camps près de Bethléem.

Pendant sept décennies et demie, quatre générations de la famille Damaseh ont gardé l’espoir de retourner dans leur village d’origine.

Crise de financement de l'UNRWA dans le camp d'Aida

L’entrée de l’école gérée par l’UNRWA dans le camp d’Aida. L’UNRWA exploite 702 écoles pour 500 000 enfants et étudiants à travers les territoires palestiniens occupés [Monjed Jadou/Al Jazeera]

Les Damasehs ont compté sur l’UNRWA pour la nourriture, les soins de santé et l’éducation depuis la Nakba. Maintenant, ils sont terrifiés par ce qui leur arrivera si l’agence est contrainte de cesser toute opération dans un avenir proche, comme elle l’a averti.

« Toutefois, la clinique de l’UNRWA a cessé de fournir certains médicaments pour le diabète, dont j’ai besoin. Ainsi, mon fils les achète pour près de 100 dollars par mois. »

Elle craignait que cela ne soit pas durable à long terme, surtout avec la grave crise économique qui sévit en Cisjordanie occupée en raison des mesures répressives prises depuis le début de la guerre.

Crise de financement de l'UNRWA dans le camp d'Aida

‘Les Palestiniens lutteront contre la perte de l’UNRWA.’ Saeed Al-Azaha travaille pour le Département des Affaires des Réfugiés de l’OLP et met en garde contre l’escalade des tensions si les services de l’UNRWA sont interrompus [Monjed Jadou/Al Jazeera]

‘Le peuple palestinien prendra position’

Saeed al-Azha, responsable du Comité populaire des services à Aida, une partie du Département des Affaires des Réfugiés de l’OLP, a expliqué que les camps avaient été souvent attaqués, avec des incursions et des arrestations en hausse récemment, aggravant les conditions des réfugiés palestiniens.

Il a averti que les conditions ne feraient qu’empirer si le financement des opérations de l’UNRWA était suspendu.

Laissez un commentaire

*En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et la gestion de vos données par ce site web.


Droits d’auteur © 2024 – unsujet.fr – Tous droits réservés

Bienvenue sur unsujet.fr ! 🌟 Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience sur notre site. Ces petits fichiers sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre site et nous aident à comprendre comment vous l'utilisez, afin de le rendre encore plus intéressant et pertinent pour vous. En continuant à naviguer sur unsujet.fr, vous acceptez notre utilisation des cookies. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre politique de confidentialité et les cookies que nous utilisons, cliquez sur "En savoir plus". Vous pouvez également choisir de refuser les cookies non essentiels en cliquant sur "Refuser". Merci de votre visite et bonne lecture sur unsujet.fr ! 📚🌍 Accepter En savoir plus