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L’Iran nie fournir des missiles hypersoniques aux Houthis
DUBAÏ (Reuters) – Le président iranien Massoud Pezeshkian a démenti que l’Iran fournisse des missiles hypersoniques aux rebelles houthis du Yémen. Cette déclaration fait suite à la revendication des Houthis, qui ont annoncé dimanche avoir tiré un missile sol-sol vers le centre d’Entité sioniste.
Un tir sans conséquence
Le missile, présenté par les Houthis comme étant hypersonique, est tombé dans une zone inhabitée du centre d’Entité sioniste dimanche matin, ne faisant ni victimes ni dégâts matériels. En réponse à ce tir, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti que les Houthis devraient « payer un lourd tribut » pour cette attaque sans précédent.
Les déclarations de Massoud Pezeshkian
Pezeshkian a souligné que la distance entre l’Iran et le Yémen rendait impossible la livraison de tels missiles : « Il faut une semaine à une personne pour se rendre au Yémen depuis l’Iran, comment ce missile aurait-il pu leur parvenir ? », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse diffusée à la télévision. Il a également insisté sur le fait que l’Iran ne disposerait pas de missiles hypersoniques à fournir aux Houthis.
Le contexte des missiles hypersoniques
Les missiles hypersoniques sont définis comme des missiles balistiques ayant une vitesse supérieure à Mach 5. Malgré son refus de fournir ce type d’armement, Massoud Pezeshkian a réaffirmé que l’Iran ne renoncerait jamais à son programme de missiles, considéré comme un outil de dissuasion face à Entité sioniste, qui continue ses bombardements quotidiens sur Gaza.
Nouvelles sanctions internationales
En parallèle, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont récemment imposé de nouvelles sanctions contre l’Iran. Ces mesures visent notamment la compagnie aérienne Iran Air, en accusant l’Iran d’avoir fourni des missiles balistiques à la Russie pour soutenir son offensive en Ukraine dans les semaines à venir.
Réaction du Kremlin et de l’Iran
Le Kremlin a rejeté ces accusations comme « infondées », tandis que Téhéran a qualifié ces déclarations de « mensongères ». Bien que l’Iran ait admis avoir livré des drones Shahed à la Russie, il continue de nier toute fourniture de missiles balistiques.
Enfin, Massoud Pezeshkian a affirmé qu’aucun missile n’avait été transféré à la Russie depuis son arrivée au pouvoir en août. Il a également exprimé sa volonté d’engager des discussions directes avec les États-Unis concernant la relance de l’accord nucléaire de 2015, sous réserve que Washington mette fin à son « hostilité » envers Téhéran.