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La fragilité du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
Le général militaire Elias Hanna a affirmé que la question des violations persistera pendant les 60 jours stipulés dans l’accord de cessation des hostilités entre Israël et Hezbollah, exprimant sa conviction que cet accord est imposé aux deux parties et qu’il doit être respecté.
Analyse de la situation militaire au Liban
Lors d’une analyse de la situation militaire au Liban, Hanna a souligné que l’attaque de l’armée d’occupation sur un drone à « Markaba » ne constitue pas une violation de l’accord, mais plutôt une tentative de définir de « nouvelles règles d’engagement ». Il a ajouté que la commission de surveillance de la mise en œuvre de l’accord observera ces violations et les transmettra aux deux parties.
La véritable menace réside dans les attaques sur des zones comme Khiyam, Sibya, Chamaa, et Naqoura, qui se trouvent à seulement 5 kilomètres de la frontière, où l’armée d’occupation est toujours présente et considère ces lieux comme des centres névralgiques du Hezbollah. Selon Hanna, cet accord est « extrêmement vaste et imposé de manière supérieure ».
Perspectives sur l’avenir du cessez-le-feu
Hanna a déclaré que ces violations ne cesseront pas pendant la période de trêve, car elles sont le résultat d’un an de chaos dû aux affrontements entre les deux parties. Il a exprimé sa conviction que l’occupation tente d’imposer une zone de sécurité de 5 kilomètres en attendant le déploiement de l’armée libanaise le long de la frontière.
Il a conclu en soulignant que les États-Unis sont les seuls capables d’empêcher Israël d’escalader les tensions tout en coordonnant avec l’État libanais en même temps.
Incidents récents
Plus tôt dans la journée de jeudi, un correspondant d’Al Jazeera a rapporté que 3 personnes ont été blessées lors d’une attaque par drone israélien visant un véhicule dans la ville frontalière de Markaba, et ce, au deuxième jour de l’accord de cessation des hostilités entre Hezbollah et Israël.
De plus, l’agence nationale d’information a signalé que des chars israéliens avaient tiré des obus sur plusieurs sites dans le sud du pays.
Le porte-parole de l’armée israélienne a déclaré avoir observé l’arrivée de personnes suspectes, dont certaines en voiture, dans plusieurs régions du sud du Liban, ce qui constituerait une violation de l’accord de cessez-le-feu.
Selon la radio de l’armée israélienne, l’attaque contre le véhicule à Markaba « visait à l’éloigner de la zone interdite et non à tuer ses occupants ».
Parallèlement, Reuters a rapporté que deux obus avaient été tirés par un char israélien sur la ville de Markaba, seulement 24 heures après l’entrée en vigueur de l’accord qui interdit « les opérations militaires offensives ».