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Israël frappe l’Iran : début d’une nouvelle ère de tensions
Selon un article d’opinion publié par le Jerusalem Post, l’attaque menée par Israël contre l’Iran au début de cette semaine a entraîné la destruction des capacités de défense aérienne « avancées » de Téhéran, affaiblissant ainsi sa capacité à contrer d’éventuelles frappes aériennes israéliennes à l’avenir.
Destruction des infrastructures militaires iraniennes
L’auteur, Avi Abelow, a précisé que l’attaque israélienne visait également des installations de production de missiles et de drones iraniens, « ce qui a conduit à l’élimination d’une partie importante de l’infrastructure utilisée pour menacer Israël et mener des attaques contre elle ».
Ce premier assaut a, selon Abelow, ouvert une brèche dans les défenses iraniennes, facilitant ainsi toute opération militaire future visant à neutraliser les menaces nucléaires que représente l’Iran pour Israël et la région.
Contexte de l’attaque israélienne
Israël a mené cette opération tôt samedi matin, affirmant qu’il s’agissait d’une réponse à une attaque de l’Iran survenue début octobre. Cependant, l’Iran a assuré avoir réussi à repousser l’assaut, tout en se réservant le droit de riposter, en précisant que les dégâts étaient limités.
Pressions américaines sur Israël
Abelow s’interroge sur les raisons qui ont poussé Israël à ne pas poursuivre son attaque jusqu’à son terme. Il avance que la réponse est évidente : Israël subit une forte pression de l’administration du président américain Joe Biden et de sa vice-présidente Kamala Harris, qui cherchent à éviter une crise énergétique ou sécuritaire pouvant nuire aux électeurs américains. Par conséquent, Israël devait agir avec prudence.
Selon Abelow, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est conscient des dangers auxquels son pays est confronté et planifie probablement une ultime action décisive pour empêcher la République islamique d’acquérir des capacités nucléaires.
Les implications géopolitiques de l’attaque
Abelow soutient que la destruction de certaines installations nucléaires pourrait inciter le peuple iranien à exercer une pression sur le régime en place pour provoquer un changement et initier une nouvelle ère dans la région.
Il note également que l’administration américaine a constamment exercé des pressions sur Israël. « Sans la patience stratégique de Netanyahu et sa planification minutieuse, les mains d’Israël seraient totalement liées », ajoute-t-il.
La dynamique religieuse du conflit
L’auteur évoque la position de la Turquie, du Qatar, des Frères musulmans et de l’Autorité palestinienne, qui, selon lui, attendent leur heure, toutes prônant un islam sunnite et concentrant leurs efforts sur « la destruction d’Israël ».
Il considère que le conflit est largement religieux, empreint d’un désir d’éradication d’Israël, et que cette ambition, pour beaucoup, est tissée dans le tissu de l’identité arabe islamique.
La nécessité d’une réponse forte d’Israël
Abelow affirme que le conflit ne se limite pas aux frontières ou aux colonies, mais est enraciné dans une idéologie religieuse qui glorifie le meurtre des Juifs, entraînant des atrocités contre eux et l’État juif. Il insiste sur le fait qu’Israël ne peut plus vivre dans le déni ou espérer que la situation se résout par des négociations et des compromis.
Il avertit que « la seule langue que nos ennemis comprennent est celle de la force », ajoutant qu’Israël, en affirmant avec fierté son identité juive, obtient le respect. Il cite à cet égard les Accords d’Abraham entre Israël et certains pays arabes, qui, selon lui, reposent « sur une base de force militaire et morale ».
Toutefois, il admet que ces accords n’ont pas éliminé la haine qui est ancrée depuis des siècles dans certaines parties du monde arabe et islamique.