Israël et États-Unis en alerte avant une opération à la frontière libanaise
Selon le site « Walla », le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a récemment réalisé un appel téléphonique avec son homologue américain, Lloyd Austin, juste avant l’explosion d’appareils de communication (pager) qui a entraîné la mort et la blessure de centaines de membres du Hezbollah au Liban et en Syrie.
Préparation d’une opération militaire
Au cours de cet échange, Gallant a informé Austin qu’Israël prévoyait de réaliser une opération délicate au Liban prochainement, sans fournir plus de détails sur l’objectif ou la mise en œuvre de cette opération. Ce contexte souligne la tension croissante à la frontière nord d’Israël.
Walla rapporte également qu’Austin se rendra en Israël au début de la semaine prochaine en raison de l’escalade des tensions.
Évaluation sécuritaire
Dans un autre développement, Gallant a réalisé, mardi soir, une évaluation sécuritaire avec le chef d’état-major, Herzi Halevi, et d’autres responsables militaires afin d’examiner les préparatifs pour tous les scénarios possibles et la préparation d’une réponse du Hezbollah à l’attaque récente.
Auparavant, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait tenu des consultations de sécurité intenses avec Gallant et d’autres chefs des agences de sécurité à la Kri’ah, le quartier général du ministère de la Défense à Tel-Aviv, pour discuter de la situation au Liban.
Aperçu de la situation actuelle
Israël est actuellement en état d’alerte, craignant une réaction du Hezbollah après l’explosion des appareils de communication, qui a tué neuf personnes et blessé environ 3 000 autres. Bien que le Hezbollah accuse Israël d’être à l’origine de cette attaque, Tel-Aviv n’a pas encore revendiqué officiellement la responsabilité.
Cependant, le site Walla a garantis que cette opération a été approuvée au début de la semaine, dans le cadre d’une série de consultations de sécurité menées par Netanyahu avec plusieurs ministres de haut rang.
Les lignes de front
Israël a mené cette opération afin de franchir une nouvelle étape dans la lutte contre le Hezbollah, tout en essayant de rester en dessous d’un seuil de guerre totale.
Depuis le 8 octobre, les factions libanaises et palestiniennes, notamment le Hezbollah, échangent des frappes quotidiennes avec l’armée israélienne le long de la ligne bleue, entraînant des centaines de victimes, principalement du côté libanais.
Ces groupes militent pour mettre fin à la guerre menée par Israël, soutenue par les États-Unis, dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, qui a causé plus de 136 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, dont la plupart sont des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 disparus, au milieu de destructions massives et de famine dévastatrice.